samedi 31 janvier 2015

Le Cannabis ou une histoire de légalisation


Le cannabis est une substance chimique. Tout interaction avec d'autres corps chimiques aura une réaction même à moindre dose. Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme dans la nature, même au coeur de notre corps et de notre métabolisme.
Par l'habitude de la consommation, le métabolisme de la personne en sera transformée. En fonction de chacune ou chacun, cette modification différera. Comme les substances telles que l'alcool ou tout autre produit qui, en somme, sont chimiques. Tout corps chimique en interaction avec un ou des autres corps chimiques occasionnera inévitablement une modification. Seulement en fonction des produits, ces modifications peuvent être bénéfiques ou néfastes à court, moyen ou long terme. Dans le cas du cannabis cela sera néfaste ou non (selon des études menées dans des pays l'ayant légalisés, mais que dire de la cigarette classique, de l'alcool légalisés, mais néfastes pour la santé indubitablement et selon le mode de consommation) et en fonction de chacune ou chacun à court, moyen et long terme. Mais une modification du métabolisme des personnes s'opérera inévitablement. En fonction de ces personnes, comme pour l'alcool, certaines développeront une addiction qui les poussera à consommer toujours plus ou à un degré supérieur, donc elles risqueront de tomber dans les drogues dures.
Alors le sujet de la légalisation dans sa globalité, quelle que soit la décision (pour ou contre, encadrée ou non), n'empêchera pas le problème de fond en matière de consommation, d'addiction et de risque de santé à court, moyen ou long terme. Les personnes ont un mode de consommation qui repose sur le consommer pour consommer et la liberté de consommer dont les modes reposent sur des principes divers et variés, mais sans que cela soit une nécessité ou essentielle. Seulement certains produits de consommation développent le phénomène d'addiction par les principes actifs qu'ils contiennent en modifiant à plus ou moins long terme le métabolisme d'une personne et donc sa capacité et modalité de consommation et par voie de conséquence son état de santé physique et psychique.
Maintenant par souci de liberté de chacune et chacun de consommer, mais aussi par le jeu subtil des lobbies de la marchandisation de ce type de produit, on se trouve dans un dilemme de choix et de loi par souci d'équité, de liberté, en dépit des risques à encourir, qu'un produit soit légalisé ou non.
Nous sommes dans des sociétés de consommation qui se moquent bien de l'état de santé de chacune et chacun, par souci de profit financier au détriment du bien-être de la personne, mais également par le comportement des consommateurs eux-mêmes, très demandeurs, qui sont souvent conscients des risques, mais qui préfèrent les occulter ou les nier par souci de liberté de consommation avec à la clé la recherche d'une satisfaction, ou d'une simple occupation à la limite de l'habitude, sans que cela en soit pour autant une nécessité et indispensable.
De plus, pour valider la légalisation d'un tel produit, on avance des études faites auprès de pays ayant légalisés le cannabis et on démontre qu'il n'est pas plus dangereux qu'une cigarette ou autre. Cependant, c'est entièrement mentir et très hypocrite comme raisonnement. Car c'est un produit qui peut présenter des risques pour la santé en fonction des personnes et de son mode de consommation, mais surtout en tant que produit chimique même à petite dose.
Mais dans ces situations, tout à chacune et chacun est responsable, car il y a une demande donc une offre. L'être se construit par la consommation, sans prendre conscience ou faire mine de ne pas avoir conscience des risques à encourir en consommant certains produits, parce que l'envie, le besoin, la satisfaction, les modes de vie et consommation l'emportent souvent sur la raison et la consommation raisonnée et raisonnable. Addiction quand tu nous tiens lorsqu'on a pris le pli de ces consommations et des risques inhérents à encourir si on n'a pas la capacité de la contrôler et maîtriser voire de l'annihiler par le refus totale et en toute conscience de consommer ce genre de produit qui n'est en rien indispensable !
Aussi, le sujet de la légalisation du cannabis, sera comme le tabac classique, l'alcool, ou tout autre substance, il suscitera débats et discussions. Chacune ou chacun ira de sa réflexion pour émettre le pour ou le contre. Toutefois, il faudra trancher en tenant compte que le cannabis est issu d'une plante qui contient des principes actifs, donc chimique et par voie de conséquence modifiera à plus ou moins long terme le métabolisme de la personne. Et en fonction de chacune et chacun son mode et sa capacité de consommation seront également altérés avec le risque, comme tout produit de ce type, de développer une addiction et d'avoir une répercussion sur l'état de santé physique et psychique et inexorablement dans sa vie sociale.
Le débat reste ouvert et sera en fonction de chacune ou chacun conditionné(e) par sa position
- de consommatrice/consommateur,
- de productrice/producteur,
- de revendeuse/revendeur,
- de défenseuse/défenseur des principes de liberté de consommation,
- ou tout simplement de personnes peu au fait de ceci ou autres.
Mais l'essentiel à retenir, c'est que rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme. Le tout est de savoir quand ? Et comment ? Et surtout dans ce genre de débat, de se poser les questions essentielles par rapport au cannabis :

À quoi cela sert-il de fumer le cannabis ?
Est-ce une nécessité et indispensable de fumer le cannabis ?

Les réponses sont évidentes : "à rien" et "Non". Comme bon nombre de choses sur lesquelles nos sociétés se sont penchées pour les légaliser. Mais on ne peut pas empêcher les personnes à adopter des modes de consommation quand bien même, ils n'ont aucune utilité, nécessité et aucun bénéfice à en tirer positivement et humainement. C'est l'un des travers de nos modes de consommation qui reposent sur la satisfaction, le plaisir, l'occupation, le mimétisme, la tradition, la ritualisation, etc., mais in fine l'addiction et un risque pour la santé physique et psychique, mais aussi et surtout sur le profit à en tirer de ce mode de consommation.




NB : Le Chanvre par son principe actif peut avoir des effets positifs et donc thérapeutiques sur l'être.Toutefois, fumer le Cannabis, c'est comme fumer une cigarette, boire de l'alcool, boire ou manger trop sucré, à force d'habitude de consommation, ça occasionnera une accoutumance et un effet néfaste sur la santé physique et psychique avec le risque de passer aux drogues dures en fonction des personnes.
Le Chanvre est une plante dont le(s) principe(s) actif(s) comme toute plante, peut/peuvent avoir des effets bénéfiques pour la santé donc thérapeutiques. Mais comme tout principe actif, cela sera plus ou moins accepté par les unes/uns en fonction de son métabolisme et de son état de santé (notion des effets secondaires, et restrictions). En ce qui concerne, le fait de fumer un joint, n'aura pas beaucoup d'interaction et de risque, a l'égal de l'alcool ou autres, si consommation ponctuelle. Toutefois, ne pas négliger là aussi la nécessité que nous sommes toutes et tous different(e)s, et en fonction de cela nous ne réagiront pas toutes/tous de la même manière. Avec un risque majeur, l'accoutumance par l'habitude et donc l'addiction. Et on connait très bien ce que cela signifie et ce à quoi cela conduit. Alors, la légalisation ne repose pas temps sur autorisé ou non, mais sur savoir être responsable et conscient face à des substances de ce type, qui comme toutes choses ont leurs effets bénéfiques et néfastes. Tout est une question de dosage, d'information, de prise de conscience, de bon sens et de responsabilité collective et individuelle.


Écrit et Posté le 30 janvier 2015 et Modifié le 2 Février 2015.
Les Plantes

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