mercredi 28 octobre 2015

Les convictions
 
 
Les convictions sont dangereuses parce qu'elles conditionnent la pensée et par voie de conséquence l'action de celui/celle qui pense. Elles orientent la pensée de celui/celle qui les intègre et les acquière comme une vérité, une réalité ou la vérité, la réalité (pour cette dernière c'est pire encore). Les convictions sont restrictives et sélectives, car elles n'arborent qu'un aspect des choses en rejetant le reste. Une conviction est une croyance en quelque chose de manière forte et inébranlable. Les convictions se retrouvent dans divers domaines : politique, religieux, social voire même individuel, etc. Elles sont le terreaux de toutes les injustices, de l'imbécilité et de la crêtinerie. Elles empêchent l'individu, l'Homme de voir avec ouverture d'esprit et intelligence, les choses et les êtres avec infini et humanité. Elles sont des barreaux voire des œillères de l'esprit. Elles sont prismatiques. Elles empêchent de voir, de percevoir et d'entrevoir avec globalité et de manière infinie les choses et les êtres. Elles sont à l'origine de toutes les radicalités et radicalisation. Elles sont le terreau des intégrismes de tout bord et de tout genre. Elles sont les verrues, les chancres de l'intelligence et du bon sens. Elles sont le paraître en lieu et place de l'être. Elles sont le superficiel en lieu et place de l'essentiel (au sens "essence du terme"). Elles sont la pâle représentation de nos sociétés actuelles et de celles et ceux qui la constituent : des âmes et des corps vides de l'intérieur même si de l'extérieur il y a un semblant de consistance et de vie. Elles sont l'absence de liberté pleine et entière. (la liste n'est pas exhaustive). Bref, les convictions ne sont que la victoire de l'absurde, de l'imbécilité , de la suffisance, de l'inconsistance, du conventionnel, de l'institutionnel, du formalisme, du conformisme, etc. sur l'Intelligence dans toute sa grandeur et sa splendeur. Les convictions sont à l'intelligence voire à la pensée ce que les habits sont au corps : un apparat, un paraître, un déguisement, une convention, un mode, un code, une appartenance …
 
 
Écrit le 18 Septembre 2013 et Posté le 28 Octobre 2015.
 
 
 
 
Convaincu(e) ?
 

mardi 27 octobre 2015

L'indifférence
 
 
(réflexion à partir d'un auteur de 1917)

Toute personne qui ne prend pas partie est indifférente. L'indifférence est le signe de la tiédeur, de l'indécis, du je m'en foutisme, de l'incapacité à prendre position.
Etre indifférent au chose peut être vu de 2 manières. La 1ère comme ce qui est mentionné ci-dessus, la deuxième comme une manière de voir les choses différentes.
Ne pas prendre partie, ne signifie pas être indifférent, mais de voir différemment les choses et de na pas se positionner, car prendre partie signifie se détacher d'une globalité pour ne pas se positionner et se fixer sur une portion de cette globalité. Bref, la prise de position souligne souvent un parti pris, une morcelisation, une vision particulière au détriment d'une vision globale et objective. Etre indifférent à une idée, à une action ou à tout autre chose, ne dénote pas l'absence de positionnement ou le désintéressement mais une 3ème voie possible dans la manière d'adhérer à une idée, à une action, etc : une vision plus globale, plus ouverte. Bref, prendre de la hauteur par rapport au traditionnel comportement du "pour" ou "contre" pour se recentrer sur le "ni pour ni contre" mais le "avec", surtout lorsque la notion de "ni pour ni contre" repose sur des prises de positions déterminées par des convictions souvent orientées en fonction de la connaissance des choses et du monde qui nous entoure. La démarche consisterait à être indifférent à ce "pour ou contre" au profit du "avec" sans être pour l'un ou contre l'autre mais avec l'ensemble, signe de la globalité, de l'objectivité, du bon sens et de l'intelligence (démarche de toute personne pouvant prendre de la hauteur et ayant une connaissance supérieure à cette connaissance acquise et intégrée). Il n'en demeure pas moins qu'il est des notions où le pour ou contre ne relève pas de cette démarche car la notion elle même se définit intrinsèquement par sa valeur acceptable ou non et surtout globale et universelle. Elle est juste ou non. Cependant, certaines notions n'étant pas de cette valeur et ne reposant que sur la valeur qu'elle représente à un moment donné, à la connaissance, à un contexte historique, social, économique, culturel et cultuel; elle ne peut-être que valeur subjective et particulière et risque d'être acceptée comme valeur universelle, alors qu'il n'en est rien car sa valeur n'est pas intrinsèque mais déterminé par des facteurs extérieurs, par convention, par conviction. L'indifférence n'est donc pas un manque de prise de position, ni de tiédeur, mais une manière de rester indifférent à ces combats d'opposition, d'idée, d'action, etc. souvent orientés et dirigés par un mode de pensé tout aussi orienté et dirigé sans prendre en compte la notion d'universalité qui repose sur la différence et l'acceptation de cette différence, même si elle est en opposition avec une certaine réalité (la réalité de la vision et la pensée humaine basée sur notre conditionnement déterminé par les facteurs des connaissances acquises et plus ou moins comprises (sans prendre en compte celles qui ne sont encore connues) et acquises et surtout comprises) par le contexte historique, social, culturel, cultuel, etc. Je dis oui à l'indifférence car celui-ci est une arme absolue contre le parti pris sans discernement, bon sens, intelligence et ouverture d'esprit; surtout lorsque que pour le camp du pour et le camp du contre, il ne s'agit que de moyens fallacieux pour se faire la guerre au sens propre comme au sens figuré. Le bien vivre ensemble repose sur l'acceptation que les choses sont; même si elles sont en contradiction avec certains de nos principes conventionnels mais pas universels. La seule chose qui vaille est : est-ce que les choses sont en accord avec l'évolution de l'homme et donc sa pleine humanité ? L'idée n'est-elle pas de permettre à tout à chacun(e) de vivre en toute liberté sa ou ses différences ? Après à chacun(e) de la faire dans un bon esprit et surtout avec respect pour soi et les autres.


Écrit le 2 Septembre 2013 et Posté le 27 Octobre 2015.


Mr Franck Delaby



Mr Franck Delaby
Sexualité et plaisirs immédiats :  le "lybrido" ou "librido" ou le retour du râle féminin

 
 
Sujet traité à partir d'un article lu dans un quotidien national. L'orthographe du mot reconstitué à partir du mot libido n'est pas juste !
 
J'ai lu un article dans un quotidien national sur la mise sur le marché en 2016 d'un booster de libido pour les femmes. Mis en oeuvre et encore en test aux Etats-Unis, le lybrido ou librido va permettre aux femmes connaissant une baisse ou une absence de libido de retrouver celle-ci pour vivre une sexualité normale à la limite paroxystique. A la lecture de cet article on s'aperçoit, à l'instar du Viagra pour les hommes en panne de libido et surtout d'érection, que ce remède magique agit sur l'aspect biologique, biochimique et fonctionnel uniquement. Lorsque l'on connaît les effets du Viagra, on peut s'attendre à quelques surprises. Comme tout médicament, il y aura certainement des effets secondaires. Agir de manière ciblée (locale) sans prendre en compte la complexité de la sexualité humaine et plus particulièrement féminine, permettra, certes de rendre service aux femmes perturbées en matière de libido d'un point de vue fonctionnel, toutefois la dominante émotionnelle et psychique sera, comme pour le Viagra, négligé. Un tel remède peut-être bénéfique pour la recherche d'un plaisir ou la redécouverte d'un plaisir immédiat, mais il ne permettra jamais à une femme de recouvrer sa libido naturelle. Le Viagra n'a jamais permis à un homme de retrouver une érection naturelle, à part peut-être quelques rares exceptions et encore peut-on imaginer que ce soit le Viagra qui en soit l'origine ! J'en doute, car plus on en utilise, plus on développe le principe d'accoutumance et l'effet auto-suggérant de la nécessité d'en prendre.
Je ne réfute pas l'idée que ces médicaments sont certainement appropriés pour surmonter les pannes sexuelles masculines et féminines; j'exprime uniquement l'idée qu'encore une fois, pour résoudre ce genre de problème (frigidité, absence ou perte de libido, désirs, problèmes d'érection, etc.), on ne s'est concentré uniquement que sur l'aspect purement fonctionnel et localement (biologique, biochimique, physique) en négligeant la dimension humaine et donc la dynamique psychologique (affectif, émotionnel,etc.) mais également la dimension sociale, culturelle, cultuelle, etc.Je pense qu'il y a une autre démarche à suivre ou à entreprendre.
 
La première consiste à apprendre à se connaître et surtout à connaître la et sa sexualité (biologique, psychologique et sur le plan de la relation humaine), en faisant abstraction de tout ce qui pourrait nuire à la bonne compréhension et acceptation de cette sexualité.
 
A) sur le plan biologique (physique) c'est comprendre la et sa sexualité
 
  --> son fonctionnement (les mécanismes)

  --> sa finalité (la procréation)
 
Cette partie définit la part animale, instinctive, reproductive (perpétuation de l'espèce).
NB : La sexualité a pour finalité la procréation mais la finalité de la sexualité n'est pas la procréation uniquement.
 
B) Sur le plan psychologique/psychique c'est comprendre la et sa sexualité
 
  --> émotions

  --> orientation sexuelle

  --> désirs/fantasmes
 
Cette partie définit la part affective, la pensée sexuelle/sensuelle et l'identité sexuelle.
 
C) Sur le plan de la relation humaine c'est comprendre la et sa sexualité
 
  --> rapport à l'autre / son corps et le corps de l'autre, les sentiments

  --> érotisme (pratiques sexuelles, sensualité, plaisirs)
 
Cette partie définit la part relationnelle sans obligation de procréation.

Une fois que toutes ces notions sont bien acquises et comprises, on peut alors entreprendre la deuxième phase.
 
A)   Par la connaissance et la compréhension  de la et sa sexualité, c'est l'acceptation de celle-ci avec toutes ses contradictions et paradoxes par rapport à la morale, l'éducation, les principes qui régissent nos comportements en société. Chacun sait, même si on n'ose le reconnaître, que la sexualité nous ramène toujours à notre part d'animalité (au sens noble du terme et sans être péjoratif).
L'acceptation de ses désirs profonds normaux et naturels en accord parfait avec ses principes qui peuvent être en opposition, permet de lever une barrière : l'inhibition. En résumé, on peut et doit vivre une sexualité naturelle et sans tabou en parfaite adéquation avec le fait d'être une personne de principe (moral, culturel, cultuel, etc.). Le tout est que celle-ci soit vécue en toute sincérité et authenticité et dans la plus stricte intimité tant de la part de ceux qui la vivent que de la part de ceux qui sont extérieurs, en respectant cette intimité.
Rester naturel et accepter ses contradictions pour vivre sa sexualité en n'appliquant qu'une règle simple : "amour et respect" pour et avec l'autre.
Une question pourrait être posée qui en amène d'autres :

 La sexualité est-elle morale ?

 Doit-on mettre de la morale dans la sexualité ou la sexualité doit-elle être morale ou moralisée ?
Ainsi par l'acceptation de sa sexualité, de ses paradoxes ou contradiction et de sa naturalité, on lève le voile de l'inhibition ayant pour origine des principes "perturbateurs" générateurs des causes possibles de défaillances sexuelles (désir, libido, physique, etc.). Disons que le mauvais conditionnement en la matière peut être la cause de certains blocages psychologiques et donc physiques.
Cette partie définit la part d'acceptation des contradictions entre sexualité "être sexuel" et moralité "être moral" et le principe de désinhibition (facteur favorisant la libido).
 
B)   Par la connaissance de la sexualité de l'autre. L'Homme doit apprendre à connaître et apprivoiser voire maîtriser sa sexualité et donc son propre corps tout autant que de connaître et d'apprivoiser la sexualité et également le corps de l'autre. En se connaissant l'un et l'autre, sans aucune mesure et sans tabou, l'un et l'autre pourront vivre pleinement leur sexualité en sachant ce que chacun(e) peut apporter à l'autre pour atteindre leur plénitude sexuelle avec respect et amour l'un pour l'autre et réussir à surmonter leurs possibles défaillances.
 
L'union ne fait qu'un !
 
C)   Développer entre les personnes, dans la relation, les notions de respect, d'amour, de confiance,de complicité, d'écoute et d'attention, à la différence d'une relation égoïste et intéressé (dominant/dominé, soumission, etc.). Et au delà de l'attirance purement physique associer la dominante affective qui, complémentaire, rend la relation plus intense, sincère et authentique. Elle peut être même un atout non négligeable dans l'accomplissement de l'acte voire dans la possibilité de surmonter ses défaillances ou pannes (absence de désir, perte de libido, problèmes fonctionnels et physiques, etc.).
 
Voilà donc en résumé l'une des voies possibles en substitution des médicaments soi disant miracles, qui jouent leur rôle, mais uniquement de manière locale ou fonctionnelle sans prendre en compte toute la complexité de la sexualité qui ne repose pas uniquement sur un principe fonctionnel (physique, biologique, biochimique, mais également psychologique (affectif, émotionnel, mais aussi social, culturel, cultuel, etc.). Dans une société naviguant entre le plaisir à tout prix ou une sexualité limitative voire moralisée à la limite de l'abstinence, on en oubli pour le premier que de s'efforcer à entretenir un rapport sexuel en vue d'une performance, d'un plaisir égoïste et de l'atteinte d'un état sexuel paroxystique, est erroné, alors que la part affective a son rôle a jouer et non des moindres, en y associant tous nos sens pour éveiller ou réveiller notre sexualité et notre sensualité.
A l'inverse du second qui préconise une sexualité moralisée à la limite fonctionnelle et juste procréative, en négligeant la part affective, le don de soi et donc un acte d'amour, de partage, de complicité et d'intimité tout simplement, dans sa plénitude et sa dynamique humaine, même si la finalité n'est pas de procréer.
Bref, il ne faut pas uniquement des médicaments miracles pour surmonter ou augmenter sa libido ou faire face à ses défaillances sexuelles et atteindre l'extase, il faudrait surtout et avant tout apprendre ou réapprendre la et sa sexualité dans toute sa complexité et sa globalité, donc revenir à une éducation voire une rééducation sexuelle plus saine, plus juste et sans tabou; et surtout se débarrasser des deux extrémismes de la sexualité dont l'un repose sur le plaisir à tout prix au détriment du reste et l'autre repose sur une sexualité moralisée, réprimée, à la limite juste procréative pour adopter une sexualité qui met en valeur la beauté de la rencontre des corps et des âmes en toute simplicité, sincérité, authenticité et naturalité dans un acte de respect et d'amour mutuel.
 
 
Écrit le 25 Août 2013 et Posté le 27 Octobre 2015.
 
 
 
 
L'Amour



La Vérité
 
 
Lire l'article du 26 mars 2012 intitulé : " Comment percevons-nous et analysons-nous notre monde ou l'émergence d'une multitude de questions ?" (http://blog-pensees-franck-delaby-51-231169.blogspot.fr/2014/11/comment-percevons-nous-et-analysons.html)
 
Si l'Homme détenait l'entière vérité sur les choses, alors pourquoi passe-t-il son temps à évoluer, progresser et changer tant sur le plan physique, psychologique, humain, social, etc. ? Bref, lorsqu'une vérité et vraie et absolue, aucun changement ne devrait être opéré. L'équation mathématique 1+1=2 est une vérité mathématique. Elle demeurera et restera immuable. Il n'y a pas d'approximation, d'interprétation ou de changement possible. Pourtant lorsque l'on observe avec attention l'Homme et tous les domaines qui font ce qui l'est, on s'aperçoit que lui comme ces domaines changent, évoluent voire disparaissent parfois. Comment est ce que dans l'immensité du monde (univers) qui nous entoure, l'Homme qui ne représente qu'un point si petit, si minuscule et si minimaliste, peut-il s'enorgueillir de détenir la vérité. Un esprit éclairé, de bon sens et modeste devrait reconnaître son ignorance et surtout son infime connaissance des choses et des êtres qui, elle, est infinie. Le but est de reconnaître en toute honnêteté intellectuelle que nous ne pouvons détenir la vérité absolue sur les choses et les êtres. Ceci ne serait que pure vanité et orgueil au vue de l'immensité des connaissances déjà acquises et de celle à acquérir dont il est difficile d'en déterminer la quantité tant celles-ci sont infinies. C'est pourquoi, l'attitude qui consiste à n'adhérer en aucune sorte à tel courant de pensée, etc. plus qu'à un autre, n'est pas un comportement inadéquate, tiède et indécis, mais approprié à l'idée que personne ne détient la vérité absolue. Les seules choses auxquelles nous pouvons adhérer en toute vérité sont ces principes fondateurs et moteurs que nous pouvons qualifier d'universels. Principes reconnus et reconnaissables par le fait qu'ils existent dans tous les courants de pensées, etc., qu'ils soient proches, lointains et/ou opposés dans leur mode de réflexion et d'action, et qui reposent (ces principes) sur des notions d'humanité. En résumé, penser à l'inverse relèverait, à mon humble avis, d'une forme de radicalisme de la pensée à la limite du l'intégrisme et de l'obscurantisme.
 
 
Petite phrase qui n'est pas de moi mais qui résume bien ce qu'est la vérité. Nul besoin de discours pour s'en convaincre, il suffit d'observer et de prendre de la hauteur et de la distance par rapport aux choses, bref se détacher, alors cette phrase prend tout son sens : "La vérité est un grand miroir tombé du ciel qui s'est brisé en mille morceaux. Chacun en possède un petit morceau et croit détenir toute la vérité" de Jalal Ud Din Rûmi.
 
 
Écrit le 14 Août 2013 et Posté le 27 Octobre 2015.
 
 
Mr Franck Delaby


Une Vérité

 
Caramel ou le désir d'être soi-même
 
 
Quel drôle de titre ! Surprenant dirons nous, mais il n'en est rien car il s'agit en fait d'un titre de film "Caramel" qui traite de la condition féminine dans la société libanaise, de leur désir d'exister à part entière dans une société où les codes sociaux, moraux etc. sont bien ancrés et empêche de vivre en étant soi-même sans se cacher ou en occultant une partie de soi-même. Causant par voie de conséquence des attitudes faites de petits mensonges (par omission ou autres) , trahisons, non-dits, et surtout une souffrance intérieure expression de son soi profond et intérieur qui ne peut exulter et se révéler en toute sincérité avec l'extérieur par souci de conventions et de règles bien établies mais pas toujours en harmonie avec la notion de vie pleine et entière. Très belle "comédie extravertie sur la société libanaise, joyeusement enrobée d'impertinence" pour reprendre les termes de Libération, le thème traité, bien que se limitant à la condition féminine, peut-être étendu à toutes les conditions humaines. Car au travers de cette histoire on découvre des êtres (féminins) qui aspirent à vivre pleinement leur vie en toute simplicité, sincérité, authenticité et débarrassée de toute contrainte non justifiée pour ne pas dire injuste et absurde. Chose que l'on peut retrouver autant chez les femmes que les hommes, bref toutes les personnes qui souhaiteraient aspirer à une vie authentique et qui, parfois voire souvent, sont confrontées à ces règlent qui régissent leurs vies de manière contraignante et embarrassante, les poussant à adopter des comportements de louvoiement pour arriver à leurs fins et causant par voie de conséquence ces tiraillements entre le désir profond de vivre pleinement (d'être soi-même) et celui de respecter les traditions familiales, sociales, cultuelles, culturelles, etc., de peur d'être rejetées, à cause de leurs différences, du groupe familial, sociétal, etc., corps d'appartenance et d'existence bien malgré eux. Ce thème rejoint celui de la liberté pleine et entière : le sommes-nous réellement ? En tout état de cause, ce film est une véritable bouffée d'oxygène pour toutes celles et tous ceux qui aiment la simplicité, la sincérité et l'authenticité, bref c'est un hymne à la liberté d'être, de penser et d'action.
 
 
Écrit le 23 Mai 2012 et Posté le 27 Octobre 2015.
 

Mr Franck Delaby


The Sun
 

mercredi 7 octobre 2015

Un petit poème

 
Sur le chemin de la maison
Je tapotais des mains en sifflotant
l'air d'une chanson
Pour égayer mon cheminement,
Lorsqu' arrivé à mi chemin,
J'entendis repris en coeur
Cette chanson et son refrain,
Entonnés par des bonnes soeurs
Qui étaient assises sur le perron
De leur demeure,
Et en toute candeur
Chantaient cette chanson
Que je repris avec ardeur
En continuant mon cheminement
Soleil au coeur et gaiement
Pour rejoindre ma maison
Où sur le perron
Ne m'attendait qu'un paillasson,
Pour essuyer
le d'sous de mes souliers
Avant de pouvoir entrer
Et de me laisser aller
Aux retrouvailles du soir
Dans les bras de celle
Qui fait mon histoire
Et es ma belle
Qui m'émerveille de jour en jour
Par cette amour
Qui rime avec toujours.
 
 
Écrit le 06 Septembre 2015 et Posté le 07 Septembre 2015.
 
 
Mr Franck Delaby


The Earth/The Heart