mercredi 24 décembre 2014

Le chômage


Voilà un bien drôle de mot qui était sur toutes les bouches, dans tous les couloirs de palais, les bistrots de quartier, les lieux publics, les chaumières et surtout dans les médias où certaines et certains n'ont pas manqué de s'approprier le sujet délicat et récurent du chômage à l'annonce des chiffres des dernières estimations qui ne sont malheureusement pas bonnes, dont n'importe qui aurait pu l'imaginer avec un peu d'analyse, de bon sens et de suivi. Un sujet que beaucoup se sont empressés de commenter avec critique, mais surtout stratégie de communication et de tactique politique.
Quelle tristesse de voir ce déballage médiatique à tous niveaux et surtout au niveau politique, où chacune et chacun y est allé de sa plus belle verve, sa plus belle plume pour mettre des mots sur un des maux de notre société qui ne cesse de s'accroître et d'accroître les inégalités sociales et surtout humaines et dont on sait qu'il n'y a pas de remède miracle à ce jour, quand bien même certaines et certains ont donné des avis, conseils, etc. plus par souci d'attirer l'attention des citoyens dans le cadre peut-être de les voir venir grossir les rangs de leur parti pour les prochaines élections de 2017, en nous rabâchant qu'ils ont la solution qu'ils n'avaient pas quand ils étaient en place, et qu'ils n'auront pas et point s'ils venaient à la prendre, tout en profitant pour tirer à boulet rouge sur la stratégie politique actuelle en place.
Alors mesdames et messieurs de tout bord de tout genre et surtout de la politique, cessez ce spectacle de crêpage de chignons et de discrédit pour une chose dont vous n'avez ni d'un coté, ni de l'autre la solution idéale et à court terme et recentrez vous sur les chômeurs dont vous ne parlez peu ou prou, car dans vos propos il n'est question que de chômage, de chiffres, de courbes, de vous, vous et vous et vos ambitions politiques en vue des élections de 2017 en plus de vos guerres intestines et partisanes.
En ce jour de Noël, ayez la décence de pensez à ceux qui, là chez eux et chômeurs, n'ont comme horizon que le jour qui passe en se demandant de quoi demain sera fait et quels seront leurs avenir et devenir tout en étant drapés du sentiment de désespoir de leurs situations et conditions, mais surtout de la piètre condition des politiques qui se donnent en spectacle comme larrons en foire, qui eux se projettent dans l'avenir en s'appuyant sur cette misère humaine pour leurs propres ambitions politiques et celle de 2017, plus que pour l'ambition de ceux qu'ils doivent servir par nécessité et humanité.
Ces gens qui veulent espérer en dépit d'une situation qui n'est pas simple à gérer, et encore croire en ceux qui les gouvernent pour les aider à vivre dignement et humainement leurs propres situations et conditions qu'ils assument bien malgré eux, forcés et contraints car ils n'ont pas d'autres choix. Ces gens ne veulent pas des guerres intestines et partisanes, ni être l'objet de vos ambitions personnelles et politiques, mais entendre de votre bouche une seule et saine vérité et surtout des cas concrets, réalistes, pratiques et pragmatiques.
Aussi Mesdames et Messieurs de la politique et tous vos vassaux médiatiques, en ce jour singulier et particulier, je vous souhaite un joyeux Noël en ayant une pensée particulière pour toutes celles et tous ceux qui ne vivent de rien et qui ne pensent plus à rien si ce n'est qu'à cette faim incessante de la nécessité de retrouver une situation et une condition qui leur permettraient de recouvrer un minimum de dignité et d'humanité.
La politique est par essence au service de l'autre et surtout du plus faible, pas au service d'une ambition propre, personnelle et partisane. Il serait temps et de bon ton qu'en politique on apprenne à faire corps en dépit de ses divergences d'opinions, d'idées pour mettre en commun les intelligences et les forces de tout à chacun et chacune pour trouver des solutions adaptée aux profits des plus faibles et plus fragiles et ceci par nécessité d'équilibre, d'équité, de justesse, mais surtout de dignité et d'humanité et pour renforcer notre pays.
Bien à vous et Joyeux Noël.


Écrit et Posté le 24 décembre 2014.


Mr Franck Delaby
Les amours impossibles ou le dilemme du choix



Choisir ... D'après la définition du dictionnaire, le verbe "choisir" signifie prendre de préférence, faire choix de, se décider entre deux ou plusieurs partis ou plusieurs solutions. Le choix a ceci de positif, c'est la possibilité de décider, d'adopter ou de préférer. Mais il peut être source de dilemme. Par le choix j'opte pour une préférence plus qu'une autre. Pour les choses cela n'est pas trop gênant, mais lorsqu'il s'agit de personnes c'est beaucoup plus délicat. De plus, même si certains choix peuvent être adoptés parce que par essence ils sont bons, d'autres sont beaucoup plus difficiles car ils ne permettent pas de savoir sur le moment si ce sont les bons ou les mauvais choix. Nous vivons dans un monde en mouvement où tout change et évolue. D'où le dilemme du choix dont on sait qu'il sera nécessaire, à un moment ou à un autre, de trancher avec tout ce que cela comporte : rien n'est immuable, totalement parfait et éternel.
Comme je l'ai dit ci-dessus, choisir n'est pas un dilemme lorsqu'il s'agit de choses. Si nous développons un esprit désintéressé et fort, alors les choses n'auront aucun impact sur nous. Nous saurons développer une capacité de la suffisance au sens de savoir dissocier l'essentiel du superficiel et d'y associer le beau, le bon et le bien avec la simplicité et l'humilité. Nous n'existerons pas au travers de ce que nous possédons matériellement, mais essaierons d'exister au travers de nos propres richesses intérieures.
Là où les choses se compliquent, c'est lorsque le choix implique des personnes, des idées, des convictions, etc. La difficulté ne vient pas tant du fait de savoir trancher ou prendre parti pour faire ce choix, mais du fait que nous savons que rien n'est parfait, juste et d'une vérité absolue, ou encore que notre système de pensée est d'abord et avant tout conçu sur le tâtonnement de nos cheminements de vie dont nous avons définis les règles et les codes, d'après des principes innées mais surtout acquises par l'expérience, dont une part d'inconnue subsiste et subsistera toujours. Et pour un esprit éclairé et intelligent, ne pas choisir tiens plus de la volonté de prendre de la hauteur par rapport à tout cela : ces cases dans lesquels ont enferment les choses en leur donnant une définition et en les considérant comme une vérité sûre voire absolue est la seule voie vraie et véritable à suivre. Cette indécision vient également d'un désir d'indépendance d'esprit, d'idée, de pensée et de liberté ... de choix ! Enfin, cela vient aussi de l'envie de ne pas adhérer béatement ou  benoîtement à des choses dont nous savons par essence qu'elles ne reposent sur une aucune vérité absolue parce que d'essence humaine et donc imparfaite.
Toutefois, le domaine où le choix est un véritable dilemme est celui de l'amour car il rend certes les choix variés, mais si complexes et difficiles dans la décision. Choix qui sont compliqués car nous pouvons être amenés à aimer non pas une mais plusieurs personnes sans vouloir faire le choix de l'une plus que de l'autre, mais de faire le choix de toutes, bref d'aimer sans limite et d'égal à égal chacune de ces personnes sans préférence privilégiée. Rendant par voie de conséquence ces amours impossibles, car ne voulant blesser aucune de ces personnes nous nous efforçons de ne pas les vivres. Si nous avions la possibilité de vivre en toute quiétude les choses sans le risque qu'elles se sachent, ces amours pourraient être vécus simplement et discrètement, ébranlant cette situation kafkaïenne et le dilemme du choix.


Écrit le 07 mai 2012 et Posté le 24 décembre 2014.


Mr Franck Delaby


Le Dilemme du choix


dimanche 21 décembre 2014

La sexualité


Pourquoi et comment la sexualité est-elle une dominante essentielle (au sens quantitatif et qualitatif) dans la vie de tout à chacun/chacune et pourquoi suscite-t-elle tant d'intérêts (au sens intéressé, vénal et premier du terme) et d'attirance ?
Pourquoi et comment sommes nous tous attirés par l'érotisation à des degrés divers selon chaque personne (réellement, virtuellement, par l'image (film, bd, photos) par l'écrit (livre, essai, etc.), internet (tchat, rencontres, webcam, sites spécialisés et plus ciblés, etc.) ?
Comment la sexualité est elle perçue par tout à chacune/chacun dans toute sa dynamique (même les plus inhumaines) et au travers (de la sexualité) de l'autre ?
Pourquoi et comment la sexualité peut-elle à la fois générer joie/souffrance, structuration/ destructuration-déconstruction de l'être, mais également contradiction et paradoxe chez l'être en dépit de son inscription dans l'essence et la nature même de celui-ci ?
Pourquoi et comment la sexualité (ici le sexe) où le marché du sexe représente une des 1ère entreprises mondiales après les armes qui engrange à elle seule des millions voire des milliards de dollars ?
Pourquoi et comment l'être vit-il sa sexualité même la plus perverse ou comment passer d'une sexualité saine et équilibrée à une sexualité malsaine et perverse à la limite déshumanisante ?
Enfin, pourquoi et comment la sexualité est importante et essentielle dans et pour la vie de l'être et comment permettre à tout à chacun de la vivre humainement, naturellement et authentiquement en dépit de sa condition, situation, handicap, et autres ?

Voici donc différentes thèmes qui pourraient être développés et qui se complètent en interagissant les uns avec les autres dans cette identité sexuelle et ce vécu de la sexualité qui n'est complexe et difficile à vivre parfois plus par ignorance, méconnaissance, préjugés, jugement, à priori, vénalité, dénigrement de l'acceptation de soi et de sa condition. Mais pour répondre à ces questions il faut se concentrer sur la personne, la sexualité et sa dynamique essentielle.
1ère addiction naturelle au même titre que la faim, la soif, le sommeil, etc., elle répond à des besoins et des principes biologiques / physiologiques; psychologiques (psychisme-mental); sociologiques; ethnologiques; culturels /cultuels; d'éducation et de tout ce qui façonne et/ou conditionne la sexualité (environnement, histoire individuelle et collective). Subtil et complexe la sexualité qui, comme toute personne sensée le sait, nous met dans une situation de paradoxes et de contradictions par rapport à notre environnement sociétal (éducation, morale, conviction,convention, bienséance, ignorance et méconnaissance). Quand bien même il ne devrait pas en être ainsi, car c'est un mécanisme initié et conçu dans la nature même de l'être et de l'humain à son insu.
La sexualité est partie intégrante de l'essence profonde de l'être, mais sa fonction est parfois mis à mal par l'être lui même conditionné par sa propre ignorance, son éducation, ses convictions, ses conventions ou normes. L'être ne pense pas par essence, mais par sensibilités de pensées et de convictions. L'être ne part pas de lui même pour se comprendre et s'expliquer, mais de ces sensibilités de pensées et de convictions façonnées par ce qu'il aura appris et acquis au travers de connaissances et de savoirs trop souvent marqués par l'interprétation ou par la conviction profonde sans jamais revenir à la source de son essence propre et base fondamentale de la véritable compréhension de soi et de son environnement : principe du détachement et de la non appartenance à... pour se recentrer sur l'essentiel !
Nonobstant, le rapport à la sexualité et à sa compréhension, n'est pas dû uniquement à ce qui a été notifié ci-dessus, mais à l'individu lui même et à la manière dont il s'approprie et vie sa sexualité. N'oublions pas que la sexualité et l'une des premières addictions naturelles dont le principe moteur est la nécessité de survie par la reproduction et donc la perpétuation de l'espèce vivante. Sans cela nous ne serions pas là aujourd'hui, et cela grâce à un mécanisme subtil et complexe dont le principal repose sur le principe de récompense par le plaisir et la jouissance qui donne et force à une volonté de recommencer (principe fondamental de l'addiction : le plaisir, la satisfaction du moment). Ainsi l'individu a su tantôt détourner la sexualité de son origine purement de reproduction pour son propre plaisir consciemment, mais aussi et malheureusement à des fins d'intérêt égoïste et financier jouant du plaisir substantiel que tout à chacune/chacun peut rechercher à vivre dans la sexualité, au point d'emmener l'autre à sa destructuration ou deshumanisation.
La sexualité n'est alors plus vu sous l'angle de la notion de vie pleine et entière (procréation, relation de couple, partage), mais comme l'objet essentiel et principal d'une pure consommation à viser consumériste. Voilà donc aussi l'une des raisons qui peut dénaturer la sexualité de son essence profonde, sans jamais dire et penser qu'il faille la débarrasser de sa nature profonde et essentielle, bien au contraire. Disons qu'il faut différencier la sexualité humaine et humanisante sans tabou, ni restriction si ce n'est celle de nier l'autre dans sa dignité et son humanité, de la sexualité inhumaine et déshumanisante (perverse, égoïste, vénal et marchande) que celle-ci soit l'oeuvre de l'individu ou du collectif.
Mais concentrons nous sur la sexualité et sa dynamique essentielle. Comme toute chose, la sexualité est une dynamique de l'être qui répond à des mécanismes savamment fins et complexes indépendamment de l'être lui-même, car elle s'inscrit en lui comme un déterminatif et déterminant de sa condition et de son comportement pour sa propre survie en tant qu'espèce. Toutefois, ce qui le différencie de l'animal (même si chez certaines espèces animales, on peut trouver des comportements similaires) c'est qu'il peut, par la connaissance et le savoir, maîtriser et apprivoiser sa sexualité pour la vivre pleinement, humainement et en toute conscience, en sachant dépasser sa condition animale première qui demeure toutefois car on n'échappe pas à sa propre nature et en sachant s'affranchir des à-priori, des préjugés et des idées reçues.
1ère addiction naturelle, la sexualité repose sur une dominante essentielle : la reproduction ou procréation donc la perpétuation de l'espèce. Pour se faire, la nature a fait appel à un mécanisme subtil et complexe pour rendre la chose pratique, pragmatique, possible, envisageable et répétitive par le principe de récompense, même si la finalité n'est pas la procréation : plaisir, satisfaction, jouissance. Sans cela rien ne serait possible et nous (comme toutes les espèces vivantes) ne serions pas là aujourd'hui. Il est important de souligner combien la nature a su distiller dans la nature humaine un principe reprit par l'homme et l'humanité pour conditionner tout à chacune et chacun à des actes suscitant le besoin, l'envie, la satisfaction et à l'origine de notre mode d'existence depuis la nuit des temps dans notre manière de vivre et s'approprier les choses : le principe de récompense, la rétribution, la satisfaction, le plaisir, le besoin ! Car la nature par essence, et cela est extraordinaire, sait que rien ne se fait sans un minimum de retour et de rétribution. La nature a alors distillé en l'être l'envie, le désir, le plaisir, le principe de récompense comme stimulant et gage de l'accomplissement de l'acte jusqu'à son terme. Ainsi la sexualité se vie et se "re-vie" autant de fois que cela le permet avec ou sans idée de procréation, mais par et pour le plaisir (sans négliger le partage, mais là il faut s'intéresser aux mécanismes de base). Sans ce principe, l'acte serait ennuyeux et ennuyant, le rendant inenvisageable.
Pour se faire, l'être est "programmé" pour vivre sa sexualité de la manière synthétique suivante qui passe par les sens et le biochimique. Ainsi, pour que la sexualité soit, elle doit répondre à des prédispositions, quand bien même il est important de signaler que chez la femme et l'homme, elle est constante et permanente à quelques exceptions près (indispositions féminines). Ces prédispositions repose à l'instar de l'animal sur des périodes propices à la reproduction : période d'ovulation chez la femme, de chaleur ou de rut chez la femelle. A la différence que la femme peut avoir une sexualité en dehors de cette période, ce qui n'est pas systématiquement le cas chez l'animal. Mais c'est la base pour que la rencontre des corps se produise. Aussi quand ces conditions sont réunies, il se passe dans le corps et le cerveau tout un mécanisme biochimique qui va prédisposer à la reproduction. Pour attirer le mâle (homme ou animal), la femme et la femelle vont disposer d'attitudes et de comportements où vont être mis en oeuvre les 5 sens nécessaires au passage à l'acte durant lequel celui-ci va pouvoir être effectif grâce aux zones érogènes qui par leur stimulation et en association avec le cerveau vont amplifier le désir et le plaisir. Cela va permettre de vivre sa sexualité jusqu'au bout. Telle une sorte de piège qui, une fois qu'il est enclenché, ne peut aboutir qu'à sa finalité : ici la rencontre des êtres sexuellement (corps et âmes) en vue de la reproduction ou procréation.
Subtil et complexe, la sexualité repose donc à la base sur une dominante de survie, de vie. Elle est donc pulsionnelle et instinctive (animale). L'être est poussé à la sexualité par instinct de survie et de perpétuation de l'espèce. La sexualité est un mécanisme savamment fin mêlant le biologique, le biochimique, le physiologique, et le psychologique de l'humain pour atteindre sa finalité : se reproduire, même si ce n'est pas systématique.Avec astuce, la nature a inclut le principe de récompense (plaisir, jouissance) pour que l'acte puisse être effectif et répétitif. L'homme n'a rien inventé dans ses modes de vie, d'existence, de consommation, de travail qui reposent sur le même principe.
Toutefois en dépit d'un côté pulsionnel et animal, l'être est en mesure de maîtriser et d'apprivoiser sa sexualité par la connaissance et le savoir de l'essence même de son fonctionnement, ce qui rend la sexualité plus humaine et plus épanouissante, car ne reposant pas uniquement sur la rencontre des corps et des êtres en vue de la reproduction ou procréation, mais dans le but aussi d'un moment de partage par et pour le plaisir des sens et de son essence profonde d'être sexué et sexuel. C'est ce qui peut nous différencier de l'animal et de l'animalité, même s'il est important de souligner 2 choses. La première est que certains animaux ont ce que nous pourrions appeler une sexualité humaine (mélange du sexuel, du sensuel et des sentiments : désir, plaisir et émotions). La seconde est que certains êtres en dépit de leur enveloppe humaine ont véritablement et immanquablement une sexualité animale pour ne pas dire bestiale en étant dépourvus de tout sentiment, de respect de l'autre, car leur seul objectif est leur propre plaisir au déplaisir et détriment de l'autre qui n'est qu'un objet purement sexuel à l'image des gadgets érotiques ou sex toys.
En bref, il faut accepter sans conditionnement sa dynamique sexuelle qui est à la base instinctive, pulsionnelle et animale ( principe de la reproduction, procréation et perpétuation de l'espèce), mais qui par l'élaboration de notre cerveau est également affective (sensualité, tendresse, partage). On pourrait alors résumé la sexualité humaine et humanisante qu'on nomme "amour" à l'alchimie parfaite entre le sexuel, le sensuel et l'émotionnel (les sentiments). Elle peut être répartie comme suit :

---> le biologique : reproduction = pulsion de vie.

--> le physiologique : satisfaction d'un besoin (plaisir des sens) = pulsion d'envie.

--> le psychologique : affection - tendresse = pulsion d'amour, pulsion affective.

L'ensemble contribuant au bien être de la personne (équilibre physique/psychique) car la sexualité n'est pas uniquement un acte de reproduction. Elle est un acte de survie, mais également de vie et d'envies à partager avec l'autre sans condition, ni restriction si ce n'est celle de nier l'autre dans sa dignité et humanité. Elle symbolise le partage par la fusion des corps et des âmes en communion parfaite avec l'univers vaste et infini pour y célébrer la Vie et surtout l'Amour.


Écrit en octobre 2014 et Posté le 21 décembre 2014.


Mr Franck Delaby


The Earth / The Heart


samedi 20 décembre 2014

La rumeur, les ragots, le mensonge

Ci-dessous une lettre envoyée au procureur de la République de Châlons-en-Champagne le 24 novembre 2014 dans laquelle j'évoque une problématique qui a eu un impact considérable dans la vie du quotidien de ma propre personne et de mon entourage tant socialement, personnellement professionnellement et humainement par le jeu subtil d'attitudes et de comportements de personnes qui n'ont eu d'égal que le dénigrement, la diffamation, les ragots, les rumeurs ou le mensonge jusqu' à la nécessité et la volonté de nuire sans commune mesure par l'action de pousser à la faute. Au travers de ce courrier, je souhaite démontrer que dans un environnement local et dans un pays comme la France, terre d'asile, pays des droits de l'homme et fille ainée de l'Église, on peut bafouer vos droits les plus fondamentaux, droits que notre cher pays se vante d'aller défendre aux 4 coins du monde, là où localement des attitudes et comportements de personnes aussi déstructurants et dévastateurs peuvent avoir lieu sans que vous puissiez y faire face, y trouver le juste équilibre et éclairage dans la compréhension de ces attitudes et comportements, tout en sachant que vous savez pertinemment que quoiqu' il se passe, rien ni personne ne pourra réparer le tort engendré et rattraper le temps perdu par ces attitudes et comportements qui se sont appuyés pour la plupart sur des dires et des faits plus que mensongers et s'adaptant parfaitement à l'environnement et à votre environnement en s'appropriant votre situation et votre condition pour être en adéquation parfaite avec une certaine réalité permettant ainsi à ces rumeurs et ragots de devenir des vérités. Voici le contenu de la lettre :

Monsieur le Procureur,

Par la présente lettre, je tiens à vous signifier des faits et événements qui se sont déroulés sur le long terme et ont occasionné beaucoup de tort dans le cheminement d'une vie propre et personnel ainsi que dans mon entourage proche.
Je vis avec mon frère handicapé de son état, mais autonome de manière générale. Sa seule nécessité étant d'être entouré, tutellé et géré administrativement et financièrement. En 2007, j'ai quitté l'institution militaire pour des raisons que je n'évoquerai pas ici, mais qui pourraient être la suite et la continuité d'événements qui ne dure que depuis trop longtemps. L'une des raisons principales est qu'au décès de ma mère, j'ai pris en charge mon frère à la demande de celle-ci, mais également par souci du devoir de famille. La tâche, comme je le savais ne serait pas des plus simples, cependant, je me sentais en mesure de l'assurer car je connais parfaitement la hauteur de mes capacités. Il me suffisait juste de m'approprier de nouvelles connaissances et aptitudes pour mener à bien ma tâche.
Toutefois, cette tâche n'a pas été rendue simple par ce qui suivra et dont les implications vont au delà de la période et année 2007. Je me contenterai ici de ne citer et spécifier que les faits et évènements vus, entendus, perçus et vécus depuis 2007. Pour résumer et faire simple, j'ai constaté que ma vie et celle de mon entourage a été l'oeuvre d'attitudes et de comportements de personnes qui ont eu un impact considérable dans le cheminement de cette vie qui n'était pas des plus simple et facile à gérer de part la situation et condition. Comme je vous l'ai mentionné ci-dessus, je connais mes capacités et je sais évoluer dans un environnement en toute intelligence, bon sens et pragmatisme et m'adapter ou me réadapter en toute nécessité et facilité, quand bien même la stabilité et la durée sont le gage d'un meilleur équilibre que l'inverse. Aussi, vivre dans la situation et condition dans laquelle j'évolue avec mon frère n'a jamais été un souci pour moi en sachant me recentrer sur l'essentiel et le nécessaire en n'omettant pas de vivre et savoir vivre au demeurant, même si aujourd'hui le constat est un peu mitigé et amer. Et pour cause, je me suis aperçu au fil du temps que j'évoluais avec mon entourage dans un environnement où des attitudes et comportements de personnes ont quelques peu altéré et déstructuré ce déroulement de vie déjà bien délicat matériellement, professionnellement et humainement parlant. Des attitudes et comportements de personnes qui n'ont eu comme impact qu'une véritable ingérence dans nos propres existences, allant jusqu'à bafouer nos droits les plus fondamentaux de vie privée, de liberté, de dignité et d'intégrité. Ces agissements reposant sur la nécessité d'agir ou d'interagir à l'encontre de soi disant comportements néfastes de nos personnes comme les déviances sexuelles, le déséquilibre psychique, ou tout simplement des comportements du quotidien considérés comme nuisant et nuisibles (alcoolisme, capacité à ennuyer et susciter du désarroi humainement et matériellement). Bref, des comportements et attitudes qui ont été conditionnés par de fortes convictions de notre aptitude à être nuisibles.
Depuis 2007, ils nous est arrivé de vivre des agressions diverses et variées dans notre environnement de vie et du quotidien. J'ai à cet effet déposé des mains courantes qui faisaient état d'agressions verbales, de caillassage émanant de personnes dans notre proximité en nous insultant de "violeurs" de petites filles, etc. Ou plus récemment d'un vif échange verbal avec une personne adulte de sexé masculin qui m'a vertement réprimandé toujours sur les mêmes faits, en allant jusqu'à me menacer de me déloger de mon lieu de vie et de mort également, car estimant que je n'étais pas apte à avoir le droit de vivre, étant donné ma soi disant déviance sexuelle et mon rapport aux enfants.
Ceci n'est rien comparé aux restes des choses, car malheureusement, ceci ne se limite pas qu'à un environnement de vie locale et de proximité, mais va au delà pour avoir eu des personnes, même jeunes, entretenir la psychose d'un comportement nuisant et nuisible. De plus, au travers de tout ceci, dont je n'ai révélé qu'une infime partie des choses vues, entendues, perçues et vécues, je tenais à mentionner que je n'ai jamais réussi à effectuer une seule activité, même avec mon frère, sans que l'on est le sentiment d'être totalement libre et maître de la situation et des événements. Que cela soit sur le plan professionnel, social et personnel, bref de la vie en général, où la nécessité de remettre en cause des capacités et facultés a toujours été de mise. J'ai eu le sentiment, et les évènements me donneront raison, que des attitudes et comportements de personnes ont toujours eu raison de l'idée d'accepter que nous n'étions là que pour autre chose que de faire ce que nous devions entreprendre. La suspicion, le doute, les ragots, les rumeurs, les arrières pensées, bref, tout ceci a conditionné le déroulement de nos faits et gestes dont certaines personnes n'ont jamais eu de cesse d'entretenir une possible nuisance ou capacité à vouloir (et pouvoir) nuire.
Je reconnais que (comme tout être humain) nous ne sommes pas parfaits et que nous avons (comme tout à chacun) nos défauts, mais pas à la hauteur de ce que certaines personnes ont réussi à construire sur la base des ragots, rumeurs, mensonges, amplification et déformation des choses, en s'appuyant tout de même sur des faits; ce qui fait froid dans le dos, mais qui ont été entretenus pour l'occasion dans une volonté de nuire consciemment ou inconsciemment, avec raison ou déraison, sur la conviction d'une réalité ou vérité, tout en sachant que - ces attitudes et comportements ont fini par force de conséquence de réaction et réactivité de ma part - a évolué dans un environnement où on a enquêté et peut-être même on enquête sur nous ?!!!
Aussi à la vue  de tout ceci, je tenais à porter plainte contre "X" pour atteinte aux droits droits les plus fondamentaux des droits de l'homme en matière de non respect de la vie privée, de diffamations, d'accusations mensongères, agressions verbales, d'ingérence, de pressions et harcèlement psychologiques pour avoir entretenu humainement et techniquement des choses dont le but a été et est de démontrer que l'on est nuisible ou que l'on représente une nuisance; de s'efforcer de ne pas hésiter durant ces quelques années à avoir mis en avant des attitudes et comportements de personnes (qui ont tout simplement empêcher de vivre simplement et humainement son quotidien avec tranquillité et sérénité) pour entreprendre des actes de préméditations en vue de pousser à la faute, là où il ne se serait rien passé si de tels agissements n' avaient pas eu lieu. (je ne serais pas dans une situation difficile et conflictuelle à cause de ces attitudes, car j'avais des choses plus importantes à entreprendre humainement parlant dont, si vous voulez les vivre, il est nécessaire de le faire sur une base solide et reposant sur l'équilibre).
Pour ma part, ma condition et situation n'est pas enviable et ne peut susciter beaucoup d'envie au sens positif du terme, mais j'avais (et j'ai) la capacité et la faculté d'accepter cette dernière, de savoir vivre avec, car j'ai des richesses propres et personnelles, au delà de ces richesses matérielles, qui m'aident à entrevoir les choses avec philosophie, bon sens, pragmatisme et aptitude à savoir vivre de l'essentiel (s'émerveiller de chaque petite chose, chaque petit moment, mêmes les plus ordinaires et de se les approprier pour les rendre extraordinaire à l'image de l'alchimiste qui serait capable de transformer le plomb en or, là où il suffit simplement de savoir savourer la vie et en profiter, pour être et rester en vie et surtout se sentir vivant). Encore eusse-t-il fallu que les événements vécus et désirés aient été dans les conditions nécessaires de liberté pleine et entière pour pouvoir entrevoir la possibilité de tout de même vivre sa vie et sa propre vie qui ne devait être la propriété et l'interprétation pour quelques raisons que cela soit de certaines personnes (douteuses, bourrées d'apriori et de préjugés, mais surtout mensongères et semeuses de tord sans commune mesure) qui n'ont été par le leur comportement que déstabilisatrices et destructurantes.
Je l'écris avec force et conviction, je ne souhaitais (et je ne souhaite), à l'égal de mon frère, que vivre ma vie et non la subir (ou nuire), avec ce que j'étais et ce que j'avais (ou plutôt ce que j'ai et ce que je suis). Et je sais et je suis conscient de mes capacités et facultés ou aptitudes en la matière. Alors, je réitère ma demande de porter plainte contre "X" pour tout ceci, en espérant que des personnes d'intelligence, de bon sens, de pragmatisme seront faire la part des choses entre le vrai et le faux. Qu'un véritable souci de justice, de justesse, d'équité, de parité sera de mise. Je veux bien assumer les responsabilités, mais pas l'irresponsabilité des autres. J'en appelle donc Mr le Procureur de la République, à votre bienveillance, pour faire toute la clarté durant ces années de vie, dans ces faits et événements de comportements de personnes qui ont été un frein, une entrave à une situation et condition déjà bien difficile comme cela. Je le réitère, je n'aspirai (et je n'aspire) qu'à essayer de vivre cette vie comme tout à chacune et chacun, sans idée que celle de la vivre humainement, sincèrement et authentiquement et sans perdre de vue que la vie n'est pas un long fleuve tranquille. Mais l'intelligence, le bon sens et le pragmatisme sont là pour rééquilibrer les choses, et je suis quelques peu, pour ne pas dire extrêmement déçu et amer d'avoir subi les choses du quotidien et le comportement des personnes, plutôt que d'avoir vécu (et profité pleinement) de ce quotidien en parfaite adéquation avec les gens et en toute harmonie au coeur d'un environnement. Tout en sachant que certaines personnes ont dépassé le cadre de la légalité et des lois fondamentales du respect des droits de l'homme (et surtout du droit de chacun à disposer de lui même et de sa propre liberté surtout quand il n'y avait et n'a pas matière à nuire, mais bien au contraire) pour s'être approprié cette vie propre et personnelle dont j'aurais préféré qu'il en soit autrement.
Je me tiens donc à votre disposition pour toute information complémentaire et être tenu informé de mes droits en la matière et ceci par souci de justice, de justesse et d'équité.
Recevez, Monsieur le Procureur de la République, tous mes voeux les plus sincères.

PS : un citoyen peut-il être informé si une enquête a eu lieu et est en cours à son encontre et accéder aux informations le cas échéant ? (vu les circonstances et les rumeurs qui persistent, ainsi que les attitudes et comportements de personnes, il est difficile de ne pas penser ainsi).
Voilà donc une lettre écrite après des années d'observation et de vécu au quotidien de ces agissements que je souhaite partager pour peut-être être guidé et dirigé dans ce genre de situation, mais également avoir les avis de personnes ayant connus les mêmes circonstances et ainsi me permettre de me faire une idée sur la question qui révèle des attitudes assez communes et récurrentes surtout dans nos société où l'esprit Closer ou Voici, etc, est très ancré à petite et grande échelle, individuellement et collectivement. Esprit que je qualifie à mon niveau de fosse à purin.
La nécessité d'écrire ceci n'est pas pure facétie, mais une volonté de se faire entendre et comprendre autrement au travers de situations dont on a du mal à penser qu'elles puissent être, car non seulement les personnes ne reconnaîtrons pas leurs attitudes mensongères, destabilisantes et discriminatoire (il y a un risque judiciaire), mais aussi parce que leurs comportements reposent sur ce qui ne se voit pas et ne s'entend pas à votre niveau et donc ne peut se savoir, afin de masquer et surtout de démasquer leurs véritables intentions. Et enfin, que leurs attitudes se mêlent parfaitement à votre situation et condition en association avec d'autres pour donner du crédit à leurs mensonges (ce qui fait la force d'une idée ce n'est pas qu'elle soit vrai ou fausse, c'est le nombre de personnes qui la véhicule et l'entretienne, mais c'est également vos actes sur lesquels se reposeront certaines personnes en les sortant de leurs contextes afin de ne pas pouvoir comprendre la raison de ceux-ci et donnant alors raison à ces êtres fiels et sans scrupule).
Ainsi, depuis un certain temps et un temps certain, je me suis toujours défendu seul face à ces personnes pour leur faire comprendre qu'elles avaient franchi la ligne rouge. Au lieu d'être compris et entendu, ces personnes se sont servis de cela comme d'un moyen de pression. Ce qui prouve bien que la réalité de vouloir nuire est bien présente, car toute personne sensée et équilibrée n'a aucune raison de faire du tort à quelqu'un inutilement et doit savoir prendre de la distance quand certaines limites sont franchies.
Maintenant, je dois reconnaître que mes acuités particulières ont décelé ce qui a été écrit ci-dessus, sans tout révéler et dévoiler, par quelques principes simples et une évidence qui relèvent des lois universelles. Comment une personne qui est conçue pour vivre et construire quelque chose, s'appuierait sur le nuire ou le nuisible qui est synonyme de déséquilibre et d'instabilité, là où les lois universelles imposent l'équilibre pour que les choses soient et durent. Et en tant que personne, être vivant, nous n'échappons pas à ces lois, puisque nous sommes un élément d'un ensemble régit par ces lois universelles. Alors, il faudrait comprendre le nuire et la nuisance autrement que part une attitude propre et personnelle, surtout quand on est conscient de ceci.
Autre évidence, partant du principe de la connaissance et du savoir, l'être dispose de 2 capacités : l'innée qui relève de la connaissance et donc de l'intelligence, puis l'acquis qui émane du savoir et donc des 5 sens. Aussi, dans cette situation, comment savoir ce que vous êtes ou qui vous semblez être qui ne peut-être la résultante de la mise en oeuvre des 5 sens dont 2 particulièrement : voir et entendre, qui par le biais du cerveau va vous permettre d'élaborer une réflexion, une pensée, etc. : savoir et comprendre. Chose qui implique une action et un acte volontaire, car si je veux savoir, il faut que j'initie l'action, il faut que je me donne les moyens et les mette en oeuvre humainement ou techniquement pour savoir et être informé. Par voie de conséquence, sachant que nos sens ont une portée limitée et que la connaissance innée ne permettant pas d'obtenir des éléments propre à quelqu'un car reposant sur les choses du quotidien et du vécu, des contingences, etc., je peux me poser la question du comment des personnes ont pu et peuvent savoir et émettre un avis, un jugement, etc., jusqu'à penser l'impossible et surtout l'impensable. Comment ont elles pu penser, imaginer et interpréter votre personne, votre personnalité sans avoir pris la mesure et le soin que l'on était et est comme celles-ci (à l'exception de leurs attitudes négatives), : une personne désirant vivement et ardemment vivre et se sentir vivant !
Je l'écris encore une fois, mais contrairement à toutes ces choses et rumeurs, le désir de vivre et de construire est ancré en moi comme en toute personne, car cela repose sur des lois universelles qui nous régissent de l'infiniment petit à l'infiniment grand. Aussi, j'espère que dans ce pays, on sera mettre en exergue les principes de la démocratie et de la république par souci de justice, de justesse et d'équité. Il est temps que chacune et/ou chacun assume ses responsabilités ou devrais-je dire ses irresponsabilités. Car sans certaines de ces attitudes et certains de ces comportements, à ce jour, on en serait à faire son chemin de vie, en dépit de sa situation et condition !
J'invite toute personne à lire mon article sur le mensonge écrit par mes soins au travers de ma propre expérience (ici).


Écrit les 19, 20 et 21 décembre 2014 et posté le 20 décembre 2014.


Une vie est faite pour être vécue pleinement et humainement et surtout librement.



The Angry Man

jeudi 18 décembre 2014

Noël et Nouvel an


Les festivités de fin d'année approchent à grands pas, et comme toutes les années son florilège de souhaits et voeux traditionnels, écrits, imagés, photographiés, filmés,etc. Aussi pour l'occasion, voici différentes façons d'exprimer la même chose aux travers de quelques langues.

Joyeux Noël et Meilleurs vœux pour la nouvelle année 2015

Merry Christmas and happy new year 2015
Frohe Weihnachten und ein gutes neues Jahr 2015
Feliz Navidad y feliz año nuevo 2015
С Рождеством и наилучшие пожелания по случаю Нового года 2015
(S Rozhdestvom i nailuchshiye pozhelaniya po sluchayu Novogo goda 2015)
חג שמח ומאושרת חדשה שינה 2015
عيد ميلاد سعيد وسنة جديدة سعيدة2015
Eguberri eta Best Urteberri 2015 Wishes
 Весела Коледа и пожелания за Нова година 2015.
(Vesela Koleda i pozhelaniya za Nova godina 2015)
圣诞快乐,并祝愿新的2015年新年。
(Shèngdàn kuàilè, bìng zhùyuàn xīn de 2015 nián xīnnián)
聖誕快樂,並祝愿新的2015年新年。
(Shèngdàn kuàilè, bìng zhùyuàn xīn de 2015 nián xīnnián)
Feliĉan Kristnaskon kaj bondezirojn por la Nova Jaro 2015
Καλά Χριστούγεννα και τις καλύτερες ευχές για το Νέο Έτος 2015
(Kalá Christoúgenna kai tis kalýteres ef̱chés gia to Néo Étos 2015)
Buon Natale e auguri per il nuovo anno 2015
メリークリスマスと新年2015年の最高の願い
(Merīkurisumasu to shin'nen 2015-nen no saikō no negai)
Рождество және Жаңа жыл 2015 Best Wishes
(Rojdestvo jäne Jaña jıl 2015 Best Wishes)
Feliz Natal e cumprimentos para o Ano Novo 2015
Crăciun fericit și urări de Anul Nou 2015
Wesołych Świąt i najlepsze życzenia na Nowy Rok 2015
Mutlu Noeller ve En İyi Yeni Yıl 2015 için Wishes
Giáng sinh vui vẻ và Best Wishes cho năm mới 2015


Écrit et Posté le 18 décembre 2014.


Mr Franck Delaby



Marché de Noël 2014

dimanche 14 décembre 2014

Le partage



Le 13 décembre 2014 a eu lieu le Noël en mission ouvrière. Dans le cadre de ces festivités, on m'a demandé de faire une présentation sur le thème du partage.
Voici donc le texte écrit par mes soins et qui ne m'a pas demandé beaucoup de travail (source Wikipédia pour la définition de Noël), si ce n'est la partie concernant la notion "partage" pour laquelle j'ai été inspirée avant et pendant la cérémonie.
Le partage :
Noël est fêté dans la nuit du 24 au 25 décembre  et le 25 décembre toute la journée. En tant que fête chrétienne, elle commémore chaque année la naissance de Jésus de Nazareth. A l'origine, il existait à cette date des festivités païennes marquant le solstice d'hiver, symbole de la renaissance du soleil. La fête chrétienne a été positionnée à la même date dans le but de remplacer ces fêtes et symboliquement pour associer la naissance du Christ à la notion de lumière croissante.
Après Pâques, Noël est la deuxième fête la plus importante du calendrier liturgique chrétien. C'est pourquoi le jour de Noël est férié dans la plupart des pays de tradition chrétienne. Ce jour férié  permet le regroupement familial autour d'un repas festif, la participation au culte (messes et office religieux) et l'échange de cadeaux.

La période entourant Noël est appelé "temps de fête" quand on y inclut les célébrations du nouvel an. Depuis le milieu du XXE siècle, cette période perd son aspect religieux tout en maintenant vivante la tradition de la fête. Dans cet esprit, Noël prend une connotation folklorique conservant le regroupement des cellules familiales autour d'un repas et l'échange de cadeaux autour du sapin traditionnel. C'est donc un temps de partage et de rencontre.

Mais qu'est ce que le partage ?
La première des choses qui me vient à l'esprit c'est la définition première : partager c'est diviser. Or, je suis surpris, car si la notion de partage est de diviser, alors qu'elle est la raison de vouloir partager.

Pour commencer, c'est de se dire que la notion du mot partage revêt plusieurs sens dont le premier et commun à tous ces sens est  : diviser. Diviser pour portionner, répartir (partager un gâteau, un héritage), diviser pour créer l'opposition et éclater toute cohésion (désolidariser).
Mais dans le sens qui nous intéresse c'est la notion "se diviser" qui diffère de diviser par son expression pronominale qui signifie prendre une partie de soi, une partie de quelque chose pour la mettre à profit de et/ou avec l'autre ou les autres. Le partage implique la division de soi par la nécessité de la cohésion, de faire corps, de constituer un ensemble homogène, sans négliger son côté hétérogène (les différences). C'est l'union et la cohésion face à l'indifférence de et avec la différence de (l'autre).
C'est une réunion de famille, c'est une rencontre à deux ou plusieurs, c'est un repas, ce sont des cadeaux, c'est une main tendue, c'est du temps consacré à autrui et non à soi, etc. C'est le don de soi ou d'une partie de soi, de quelque chose ou d'une partie de chose (se diviser) que l'on va mettre à profit ou partager avec l'autre ou les autres.
Le partage c'est diviser mais surtout se diviser pour réunir, se réunir, pour donner, pour se donner. Le partage est un et le don essentiellement. C'est un élan de solidarité désintéressé, une projection de soi vers et pour l'autre par souci d'union, de cohésion et d'équilibre ou de rééquilibre.
Le partage n'est pas diviser pour mieux régner mais c'est se diviser pour réunir et se réunir.


Écrit le 13 décembre 2014 et Posté le 14 décembre 2014.


Quelques citations
« Le bonheur est quelque chose qui se multiplie quand il se divise. »
Paulo Coelho (né en 1947) romancier et interprète brésilien
« Se sentir libre,
 Aimer chaque jour qui passe,
 Etre dans la vie et dans l'action...
 Continuer de découvrir et de partager
 C'est la promesse de rester jeune. »
Auteur inconnu
« Donner, c’est recevoir. »





La Rose Noire




vendredi 12 décembre 2014

L'euthanasie



Du grec eu- "bien" et thanatos "mort". Il signifie en terme (vx) médical une mort douce et sans souffrance. En terme courant, c'est un usage de procédés qui permettent de hâter ou de provoquer la mort pour délivrer un malade incurable de souffrances extrêmes ou pour tout motif d'ordre éthique.
Le sujet de l'euthanasie, est un sujet actuel car la France va se pencher sur la possible légalisation de cet acte comme l'on fait d'autres pays européens entre autres. Toutefois, le débat suscite bien des réactions au sein des français. Les questions sont : avons nous le droit de vie et surtout de mort sur une personne avec son consentement ? Avons nous le droit de légiférer sur et de légaliser un tel acte ? Une telle chose n'entraînera-t-elle pas des dérives, des abus ?
Quoiqu'il en soit le sujet divisera. Il y aura un échange musclé entre les antis et pros qui sauront de quoi ils parleront suivis de leurs hordes de chiens fidèles pour se faire entendre et passer leur message.

En attendant, que penser de l'euthanasie ? Elle est un bien nécessaire face à une situation intolérable pour une personne malade et incurable dont l'acharnement thérapeutique n'y changerait rien. On oublie trop souvent que la maladie incurable (souffrance physique) d'une personne est extrêmement insupportable à long terme et se répercute sur son état psychologique; d'autant qu'en dépit de sa maladie, la personne est parfois, pour ne pas dire souvent, consciente de son état et du caractère irréversible de celui-ci. C'est une mort lente et douloureuse consciente, car la personne se retrouve face à une réalité de la vie : sa finitude et son inutilité. Elle ne fera plus rien et ne sera rien d'autre qu'une malade en attente de fermer les yeux pour toujours. Même entourée et aimée, elle se retrouve seule face à sa situation et sa condition. Elle doit supporté sa maladie et le fait que tout est fini quoiqu'il en soit. Bref, une vie sans but ni avenir, si ce n'est que celui de malade incurable condamné à mourir à plus ou moins long terme.
Alors, au non du respect de chacun de disposer de soi même et de sa vie, laissons aux personnes se trouvant dans des situations extrêmes et irréversibles, le soin d'abréger leurs souffrances certes physiques, mais surtout psychologiques, car ces personnes sont conscientes de leur état et de leur fin proche ou lointaine. Je pense que laisser une personne dans cette situation, çà serait comme laisser une personne mourir de faim, alors qu'on pourrait lui apporter un peu de quoi se sustenter; ou de froid, alors qu'on pourrait lui apporter de quoi se vêtir et se réchauffer. Là malheureusement, il n'y a rien à apporter, car seul la mort serait soulagement et libération. Imagine-t-on un tant soit peu ce que peuvent ressentir ces personnes dans ces situations ? Peut on se mettre un instant à leur place pour essayer ce comprendre ? Alors que certains défendent le droit à la vie et surtout la mort dans la dignité et jusqu'au bout. Soit ! Mais au prix de quelles souffrances ?
Le sujet reste et restera mitigé et partagé car , au-delà de la défense de la vie, il y a aussi la possibilité d'entrevoir des dérives et des abus. Toutefois, comme pour tout, il y aura ceux qui feront cela humainement et charitablement, alors que d'autres le feront de manière calculée et intéressée. C'est le risque et le lot de toute société qui se compose de personnes faillibles et perfectibles.


Écrit le 6 décembre 2013 et Posté le 12 décembre 2014.


Mr Franck Delaby


Mr Franck Delaby


jeudi 11 décembre 2014

Le sport



Le 31 janvier 2014 de 19h00 à 21h00 a eu lieu à la salle Pelloutier (maison des syndicats) de Châlons en Champagne un débat public organisé par l'Office Municipal des Sports. Le but de ce débat public était de faire intervenir les 4 futurs candidats aux élections municipales de Mars 2014 et d'entendre leurs projets au sujet du sport au coeur de la ville et de la communauté d'agglomération de commune. Ce débat s'adressait exclusivement aux responsables des associations sportives, même si tout public pouvait y assister.
Mené par le rédacteur en chef du journal l'Union-l'Ardennais Mr Chabaud (comme à la télévision !), le débat s'est déroulé en 3 temps :

- intervention de chaque candidat pour exposer leurs projets en matière sportif.

- réponse aux questions posées essentiellement par les associations sportives et remises à l'avance au journaliste.

- synthèse faite par chaque candidat et collation.

L'essentiel qui est ressorti de ce débat c'est le rôle que jouerait la municipalité en matière sportive et en relation avec les associations et ce qu'elle entreprendrait. Trois aspects principaux ont été évoqués :

- Le matériel (infrastructure) : amélioration, réfection ou création; politique d'utilisation et d'accès aux infrastructures.

- Le financier (subvention) : maintien ou restriction et nécessité de respecter le bénévolat et non le salariat car les subventions ne doivent pas servir aux émoluments d'un salarié.

- L'organisation : le principe de mutualisation pour simplifier l'action en ce domaine. Et possibilité de rajeunir les rangs à la tête des associations.

Ce qui est énoncé ci-dessus n'est qu'une synthèse succincte ou la somme des avis entendus suite à l'intervention des 4 candidats, mais non l'avis commun de tous les candidats.

Maintenant voici mon impression sur ce débat.

Dans un premier temps, la salle où nous nous trouvions était emplie de monde sans être entièrement pleine ou bondée. D'un premier coup d'oeil on pouvait constater que les personnes présentes, au sein desquelles se trouvaient bien sûr des responsables d'associations sportives, étaient en partie des sympathisant(e)s ou colistiers/colistières des différents partis présents (peu de citoyens châlonnais !!! Dommage pour un débat public !). D'autant, que l'information de ce débat ne m'a été donnée que par le biais du bouche à oreille !
Alors, certes le sujet choisi n'est pas le plus intéressant et important qu'il soit, mais il a son utilité. N'oublions pas que ce sont nos impôts qui alimentent les subventions et tout le reste ! De plus, savoir comment nos politiques et les associations abordent ce sujet peut être très intéressant sur leur manière d'entrevoir la gestion d'une ville dans son ensemble et la façon dont ils intègrent ceux qui les élisent dans ces projets communs et associatifs.
En attendant, pour finir à ce sujet, j'ai été surpris par la remarque de l'un des responsables de l'Office Municipal des Sports qui s'émerveillait de voir en ce jour plus de monde que les autres fois; alors qu'il n'y avait aucune raison de l'être puisque seules les personnes concernées ou de l'entourage des 4 candidats étaient présentes !

Dans un deuxième temps, l'allocution des candidats qui a été très intéressante a permis de cerner en partie l'esprit de chacun en la matière et de découvrir en substance leur programme dans ce domaine. Entre les 4 candidats, le style était bien différent quand bien même en la matière, certaines idées se rejoignirent et d'autres non. Dans l'esprit global, il n'y avait rien de transcendantal. Tout n'était que l'expression technocratique et gestionnaire d'un domaine comme le sport via les associations et l'énoncé d'une idée ici et là qui n'avait pour but que de trouver l'adhésion d'un public qui n'était pas à convaincre car déjà convaincu par l'un des 4 candidats présents qu'il soutient, de se critiquer ou de dénoncer les inactions ou erreurs de gestion de ceux qui sont en place. Alors qu'il aurait été intéressant d'entendre en substance une approche plus essentielle en matière sportive que l'aspect purement matériel, financier et organisationnelle, ou d'opposition partisane même si on ne peut y échapper. Car en considérant que l'office municipal des sports est né en 1936 et la fédération nationale en 1958, ces aspects là devraient être déjà bien rodés et huilés. De plus, si chacun à son niveau (pouvoir en place, opposition, associations, etc.) avait joué son rôle, alors on n'en serait pas à dénigrer ou dénoncer telle ou telle chose ou personne où chacun(e) a  une responsabilité quant aux erreurs et errements en la matière. Et ainsi on aurait pu dépasser l'aspect purement matériel, financier et organisationnel (contenant) pour se consacrer au sport (contenu) en mettant en avant la manière de s'y prendre pour intégrer le sport au coeur de la cité et accessible à tous sans conditions d'âge, de sexe, de conditions sociales et surtout d'état de santé physique, psychique et mentale.
En somme, il est dommage que nos 4 intervenants n'aient pas pensé à parler de leur approche en matière de philosophie du sport et de la nécessité de le développer à tous les niveaux même ceux et surtout ceux dont on n'imagine pas qu'ils soient possibles. Le sport est une dominante essentielle dans le développement, l'entretien ou "la "rééducation" psychomoteur de l'être et donc de son bien être et de son équilibre. Au delà de l'aspect compétition et vitrine possible vers l'extérieur, il représente un atout non négligeable dans le développement humain, instaure des valeurs et crée du lien social. Il permet ainsi de mettre en avant la maxime très connue de Juvénal qui disait ceci : "Mens sana in corpore sano" qui signifie "un esprit sain dans un corps sain". Bref, il est une valeur sûr et plus enrichissante pour l'être que tout ce qui est matériel, superficiel et dégradant et, qui aujourd'hui, est la dominante et prime sur tout !

Dans un troisième temps, le jeu des questions réponses qui a été très intéressant, m'a un peu surpris car pour un débat public, les questions ont été rédigées à l'avance par les principaux intéressés (les associations sportives), et il n'a pas été possible d'intervenir en direct avec les candidats quand bien même nous n'étions pas une association sportive ! Bref, le débat était préparé, orienté sans véritable échange possible et demeurait là encore une débat d'initiés pour et entre des initiés ! En vase clos !

Enfin, je termine par nos 4 candidats qui, durant toutes leurs interventions, ont révélé ici et là une somme de petites choses et surtout ce qui se passe en politique de manière générale. D'abord, il y a 4 candidats et 4 styles différents. Entre le discours populaire et populiste d'un côté qui on doit le reconnaître aborde avec réalité et vérité les choses, se dessine ici le discours bien préparé mais hésitant de l'un dont on se demande, en dépit d'un contenu intéressant, si l'intéressé est le maître pensant des idées énoncées qui parfois lui font perdre le fil de son propre discours (on peut mettre çà sur le compte du stress mais pas totalement !), puis s'esquisse là le discours assuré et prétentieux d'un autre dont on le croirait tout droit sorti d'une école de management ou d'administration faisant ici et là ressortir des chiffres et des données dignes d'un calculateur à l'image de Big Blue, bref certes consistant mais technocratique; et enfin pour finir et de manière plus poétique, s'ébauche un discours très artistique à l'image de celui d'un Cyrano de Bergerac dans lequel se glisse de temps à autre une rime ici et là, rendant à ce discours assuré et bien énoncé un style théâtral hors du commun qui tranche avec le discours habituel politique et qui apporte une touche colorée à l'ensemble, même si en substance cela manquait un peu de consistance !
Nonobstant, nous n'avons pu échapper aux joutes verbales et attitudes dénigrantes des uns envers les autres, des complicités sous-jacentes; brefs des attaques partisanes, dont on aurait aimer se passer, même si dans la salle certaines personnes s'en amusaient; pour se consacrer à celles et ceux qui n'étaient malheureusement pas présents en nombre et à la manière dont on pourrait penser voire repenser le sport pour qu'il devienne un atout essentiel et citoyen au coeur de la cité et pour le bien de tous et accessible à tous sans exception ni condition et au delà d'un souci de compétition, de représentation et de rentabilité !


Écrit le 31 janvier 2014 et Posté le 11 décembre 2014.


Mr Franck Delaby



La Rose

Le charisme



Le 26 novembre 2013, l'Union, journal local de Châlons en Champagne, traitait des élections municipales 2014 au travers d'un article, et plus particulièrement de la difficile cohésion de la gauche et de la découverte par certains du manque de stature et de maturité politique du candidat de la gauche élu récemment au cours d'une élection primaire par les adhérents du parti de Châlons en Champagne.

Au travers de cet article, on a encore pu constater le niveau détestable de le politique du point de vue locale, et le contenu futile et infantile des critiques avancés par ce parti et son opposant de droite. Le débat frise là encore le ras des pâquerettes. On pourrait se demander si on a vraiment à faire à des adultes responsables et conscients de leurs propres propos et attitudes. On dirait le rapport de faits et propos tout droit sorti d'une cours d'école entre deux gosses se chamaillant pour des futilités !On pourrait penser que la politique repose sur des débats d'idées, fussent ils virulents et poignants. Mais, il n'en est rien ! C'est à qui déstabilisera l'autre par des remarques de choses du quotidien politique (comme le nombre et le temps de participation aux affaires  et réunions municipales, comme la capacité de l'un à être un homme de télévision et des médias plus que du terrain et de la rencontre avec le citoyen, comme la stature et la compétence politique, etc.). Alors qu'on aimerait peut être lire dans notre quotidien, à quatre mois des élections, le contenu de vrais échanges et  débats et non d'ébats politiques à la limite du sadomasochisme.
Le temps du crêpage de chignons est terminé. Il amusait et faisait rire au début. Toutefois à l'approche d'un tel évènement, on pourrait aujourd'hui s'attendre à autre chose de laquelle émanerait peut-être un contenu substantiel et un certain charisme. Terme utilisé dans cet article et qui ferait défaut au candidat de la gauche, alors qu'en vérité il fait défaut dans l'essence même de cette élection locale. Mais qu'est ce que le charisme ?


Le charisme, du grec charisma signifie "grâce, faveur".
Le charisme  est la qualité d'une personnalité qui a le don de plaire et de s'imposer dans la vie publique.
Personnalité exceptionnelle (en politique, en religion, etc.), elle s'impose sans imposer, elle plaît sans séduire, elle magnétise sans être attirante, elle convainc sans vaincre par la dialectique et la rhétorique, elle suggère sans hypnotiser.
Bref, elle a l'art et la manière de se faire comprendre et accepter sans force ni violence ou autre stratagème que d'être par essence et de susciter chez autrui un engouement essentiel et un attrait naturel pour elle même et tout ce qui fait cette personnalité.
En somme, d'elle émane la vérité, la sincérité, l'authenticité, la simplicité, l'autorité naturelle et surtout la confiance. Elle est la personnalité que vous suivriez les yeux fermés sans doute ni hésitation car son seul souci serait de se soucier de l'autre plus que d'elle même, de faire don de soi et d'abandon pour autrui, d'être juste et équitable envers autrui et pour toute chose.

Elle serait le charme et la charité revêtu de l'autorité naturelle suffisante et nécessaire gage de la justesse (au sens de justice) et de l'impartialité. La liste n'est pas exhaustive, mais l'essentiel y est dit.

Alors, aujourd'hui qui peut s'enorgueillir d'avoir du charisme à tel point de susciter un engouement sans pareil et par la grâce et la faveur de sa propre personne ou personnalité unique et naturelle ?
Si certains manquent de charisme ou n'en sont pas dotés dans la vie publique, d'autres, en dépit de leur capacité à s'imposer dans cette vie publique, devraient se poser la question s'ils la doivent à leur charisme ! Je n'en suis pas si sûr, car le charisme repose sur la capacité à s'imposer par sa propre personnalité et non par son réseau relationnel et de soutien. Une personne de charisme s'impose d'elle même et par elle même : par essence, essentiellement et naturellement !



Écrit le 27 novembre 2013 et Posté le 11 décembre 2014.




La Rose Noire