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dimanche 16 novembre 2014

La liberté

 
Pouvons nous vivre totalement libre ?



Définition de la liberté


Situation  de la personne qui n'est pas sous la dépendance absolue de quelqu'un ou quelque chose (esclave, servitude), ou qui n'est pas captive, enfermée.

La notion de liberté revêt donc 3 aspects :

- liberté de mouvement, de déplacement, d'action.

- liberté de pensée et d'expression.


- liberté de sa propre personne (je n'appartiens qu'à moi-même).


Elle est sensée exprimer une absence de contrainte illégitime voire illégale. Mais qu'en est-il dans la vie de tous les jours. Pouvons nous vivre sans contrainte, sans être dépendant, sans être captif (au sens figuré du terme) ? Mais surtout, pouvons nous vivre et être totalement libre ?

Liberté pleine et entière


La liberté de chacun s'arrêtant là où celle d'autrui commence, ceci sous-tend une contrainte légitime : celle de respecter l'autre et donc sa propre liberté. Vivre à deux, en groupe, dans une communauté ou en collectivité implique des règles du vivre ensemble et donc des contraintes et des astreintes de sa propre liberté (par sécurité également ou par défense des intérêts).
Les événements récents avec les révélations sur la NSA et ses pratiques de renseignement à l'échelle internationale, prouve combien la liberté n'est plus qu'un vain mot qui a perdu son sens et sa substance, ne gardant que la forme du mot vide de fond pour donner l'illusion naïve aux esprits tout aussi naïfs d'être libres et d'y croire avec force et vigueur, d'autant que les techniques actuelles facilitent et amplifient le phénomène sans grand effort humain.
Mais à y réfléchir de plus près et sur le temps, l'Homme a-t-il connu véritablement la liberté depuis les origines ? A vrai dire non, car l'Homme a toujours été prisonnier de sa condition humaine qu'il ne choisit pas, puisqu'elle lui est imposée. L'Homme ne choisit pas le jour et le lieu de sa naissance, il ne choisit pas son milieu, etc. Il naît à une époque dans un contexte donné et au gré de son évolution de vie, il fait des choix qu'il juge libres et désirés, mais en y regardant plus en détail, une part des choses lui est imposée en dépit de son libre arbitre. Choix qui seront conditionnés par ses contingences humaines et matérielles, son environnement, son époque, son histoire, son rapport aux autres en pensées, en paroles et en actes, sa concurrence aux autres en pensées, en paroles et en actes, etc..
l'Homme a une propension à priver autrui de sa liberté que cela soit individuellement ou collectivement par convention, par conviction, par aprioris, par préjugés, par méfiance, par sécurité, par sûreté, par conflits d'intérêt ou tout simplement par volonté consciente de s'approprier la vie de l'autre, parce que cela répond de cette attitude grossière et navrante de la bassesse humaine : la nécessité d'une curiosité malsaine à vouloir tout savoir d'autrui, s'occuper d'autrui, sans prendre le temp de le connaître, d'apprendre de lui ou vivre avec, car c'est un besoin animal et instinctif de se préserver du danger (la plus grande cause de la peur est déjà l'ignorance). Or l'Homme, pour se rassurer, a besoin de savoir, lui permettant la maîtrise de son existence dans son environnement et sur le temps.
Au delà des faits de la NSA, qui n'ont rien de surprenant, car le renseignement a toujours été de mise depuis que l'Homme est Homme pour connaître, savoir, anticiper, maîtriser et préserver ses intérêts et donc sa propre survie et que cela fait partie de nos gènes instinctifs, puisque l'animal opère de la même manière pour sa propre survie (voir les abeilles, les fourmis, etc. qui envoient des éléments précurseurs (éclaireurs, éclaireuses) afin de trouver leurs subsistances et d'en informer les autres le cas échéant), l'Homme prive l'autre de sa liberté consciemment parce qu'il a conservé son instinct grégaire, qu'il est toujours en conflits d'intérêts (pouvoir, domination, argent, conviction, convention, etc.) et qu'il est incapable de connaître l'autre par essence à causes de ses sens extrêmement limités dans le temps et l'espace et de vivre simplement son existence avec l'autre en se concentrant sur sa propre vie exclusivement (même si on ne doit pas négliger la réalité de certains faits), l'obligeant à user de stratagèmes pour savoir sur autrui à défaut de comprendre et appréhender les choses et surtout autrui avec intelligence (chose qu'il n'est même pas capable de faire également avec les moyens humains et matériels mis à sa disposition pour se renseigner et enquêter).
Donc, du plus bas niveau au plus haut niveau, individuellement ou collectivement (même si les raisons sont différentes), on ne peut s'empêcher de s'intéresser à autrui par nécessité de survie, de domination, de pouvoir, de préservation de ses intérêts, de maîtrise de son environnement de vie, ou tout simplement de curiosité malsaine à vouloir savoir. L'Homme a toujours eu cette propension à s'occuper de l'autre en le privant de sa liberté, parce que nous vivons collectivement et que chacun de nos faits et gestes peut représenter un danger, un questionnement, des doutes, etc. pour autrui, même s'il n'y a rien à craindre. C'est plus fort que lui, il faut qu'il se questionne sur autrui, car la curiosité par nécessité de survie l'emporte sur tout. Cela est d'autant plus probant, lorsque que le mode de vie, de pensées, etc. sort du cadre conventionnel, tout en sachant que les préjugés et les aprioris vont bon train, et que l'intelligence et rarement de mise dans ce genre de situation. Les personnes ne savent pas réfléchir, ni penser humainement et essentiellement. Leurs jugements seront toujours conditionnés par cette approche subjective, ce manque de discernement, le tout conditionné par leur ignorance, leur manipulation, leurs bassesses humaines en général. Les conflits d'intérêts, la crainte, la peur, l'incapacité de penser, de réfléchir par soi-même, les aprioris, les préjugés, les rumeurs, les ragots, le qu'en dira-t-on, etc. poussent les personnes à privé autrui de sa liberté par nécessité de savoir et donc de surveiller autrui, sans prendre conscience que cela nuit gravement à sa propre existence. Certes, il existe des situations pour lesquelles cela est nécessaire, toutefois, les privations de liberté comme le renseignement massif à l'échelle mondiale par la NSA et tout autre service de renseignement n'est pas acceptable dans son ensemble, car la vie d'autrui peut être mis à mal par nécessité de sûreté et de sécurité. Et toute information recueillie peut être mal interprétée et utilisée à mauvais escient sur le moment ou dans le temps. Car qui détient les secrets d'autrui, détient sa liberté !
Mais ce qui m'intéresse le plus, c'est que les mêmes agissements peuvent avoir lieu dans la vie du quotidien par des gens ordinaires et de proximité qui associées à des autorités locales ou non peuvent vous priver de votre liberté en toute impunité et illégalité. Parce qu'en dépit des lois, c'est courant et commun. De plus, pour justifier cela, on s'appuie sur les mêmes méthodes que les services de renseignement : trouver une justification, qui peut avoir une part de réalité, mais entretenue et amplifiée pour l'occasion, jusqu'à manœuvrer et manipuler, tout en tenant compte que ce qui ne se sait pas (ne se voit pas et ne s'entend), et ne peut être connu, en dépit d'exister par des agissement qui dépassent les capacités de perception de l'Homme limitées à son champ d'action dans le temps et l'espace : connaître et savoir sans qu'autrui puisse connaître et savoir qui, pourquoi, comment, quand, où, etc., est difficilement décelable donc justiciable et à mettre sous le coup de la loi.
Privé autrui de sa liberté est un des manquements fondamental qui est entretenu à tous les niveaux de l'échelle humaine et dans tous les domaines de vie humaine que personne ne semble respecter de nos jours et depuis toujours même, en dépit de la loi, des constitutions, de vouloir défendre cette notion, sa propre liberté et le respect de celle-ci. Pour être plus généraliste, aujourd'hui plus personne ne respecte rien, même pas son prochain en droit et devoir et légalement. Les lois ne servent à rien, puisqu'elles sont détournées malicieusement et subtilement par tout à chacun et à son insu, ne vous laissant même pas la possibilité de réagir sur le moment, car il est impossible de discerner ce qui ne peut être perçu par nos sens, à moins d'être un être aux facultés singulières et particulières !
Ma propre expérience m'a démontré combien des personnes pouvaient s'approprier la liberté d'autrui par leurs agissements et comportements sans scrupule et illégalement, humainement et matériellement sans que l'on puisse y faire quoique cela soit, car inaccessible et difficilement sous le coup de la loi : ce qui ne sait pas et ne peut-être prouvé peut difficilement être justiciable, même si cela a une réalité mais bien discrète, pour éviter d'être sous le coup de cette loi, jusqu'à aller mettre en scène les choses et travestir la vérité pour vous éviter de demander de rendre des comptes (la propension de l'individu a jouer et se servir du mensonge pour vous déstabiliser est effrayante, surtout en nombre. Le genre humain a de quoi vous surprendre et vous étonné en matière de vérité, d'honnêteté et d'humanité !).


Aussi, au travers de tout ceci, est ce que nous sommes réellement libre ?


Pour y répondre il suffit de vivre sa vie en parfaite adéquation avec son environnement, autrui et les notions essentielles de vie et de respect de vie. Bref de vivre simplement et humainement en se concentrant sur son existence au premier abord, sans négliger les réalités de vie dans un environnement donné et en commun, et de voir au final le résultat.
Si la vie se déroule simplement sans négliger les contingences humaines et matérielles adaptées, alors nous pouvons répondre par l'affirmative, même s'il faut nuancer, car il peut y avoir privation de liberté sans en avoir conscience. Ainsi essayez de vivre simplement votre vie au quotidien dans toute sa dynamique humaine, en ne cherchant qu'a être vous même et à faire vous même les choses sans arrières pensées, ni volonté négative et en parfaite adéquation avec votre environnement et les gens : c'est la seule manière de vous rendre compte sans moyen humain et technique du niveau de votre liberté et du relationnel à autrui quant à leurs réelles pensées, intentions et attitudes à votre égard ! Alors ...
Si en dépit d'un état d'esprit à vouloir et savoir vivre humainement, essentiellement et intelligemment, rien ne fonctionne, nous pouvons répondre par la négative et se poser les questions essentielles sur les raisons qui ont valu cette absence de liberté.
Car la vie se suffit à elle même et tout est prévu pour qu'elle soit, demeure, progresse et évolue. Au-delà de l'accidentel, du hasard, de la malchance, la seule chose qui vous empêche de le faire c'est l'autre : l'Homme qui prive autrui de sa liberté avec ou sans raison, par ses comportements et agissements qui relèvent plus de la bête animalité, par convention, par conviction, par préjugés, par aprioris, par bêtise, par ignorance, par attitudes mensongères et surtout par incapacité à savoir traiter et juger l'autre à sa juste valeur, et à savoir vivre simplement, l'entraînant dans les chemins de la perdition à son insu et le privant humainement d'une existence injustement souvent. (même s'il ne faut pas négliger une certaine réalité de fait).
L'être humain a cette propension à exiger de l'autre, ce qu'il n'exige pas de lui-même et la privation de liberté est tant via des grandes instances par nécessité de sûreté ou de sécurité, que via l'être lambda, la personne de tous les jours et qui fait votre quotidien de vie de proximité ou non, individuellement ou collectivement par des attitudes et comportements intrusifs, "invectifs", suggestifs, etc. C'est d'ailleurs l'une des raisons de la difficile et lente évolution et progression humaine individuellement et/ou collectivement : l'esprit fosse à purin, cancanier, concierge, colporteur, rapporteur, manipulateur, mensonger, etc. Bref les bassesses humaines dans toute leur splendeur nauséabonde et qui abonde bien plus que l'intelligence éclairée et humaine par essence à savoir vivre ensemble et laisser vivre librement, en dépit des diversités, contradictions, oppositions de l'être dans toute sa dynamique, sans négliger une vigilance bienveillante, mais non malveillante.
La nécessité de s'intéresser à la notion de liberté est très ancré en moi, parce j'ai moi-même était privé de cette liberté dans tous les domaines de vie humaine, en dépit de pouvoir les vivre, au point d'en être arrivé à devoir subir son existence et une inconsistance de vie à cause de comportements et d'attitudes de personnes qui m'ont empêcher d'aimer, de travailler, etc., de vivre simplement, que cela soit de la part des personnes directement ou par de tierces personnes, qui par leurs incessantes ingérences à vouloir décider du bon vouloir de mon existence, m'ont juste privé de ma liberté d'exister et de vivre en m'inscrivant dans une dynamique d'être mauvais en tout et pour tout, seule manière, d'ailleurs, pour ces personnes de s'affranchir de leurs attitudes souvent marquées d'aprioris, de préjugés, de bêtises et de cette incapacité à être vraies et à énoncer les choses avec justesse et vérité, m'obligeant à assumer leurs irresponsables comportements sournois et hypocrites, qui ont entravé le bon déroulement d'une vie, du quotidien, etc., au point d'en conclure qu'ils n'ont été, sont et seront toujours des barreaux de prison m'ayant empêcher de vivre librement, simplement, mais humainement (et ce n'est ni l'envie, ni les capacités et facultés qui m'en empêchaient) ! Alors libre ? Mais à quel prix de vie de sacrifice et d'injustice indépendant de soi généralement !
 

Écrit le 25 mars 2012 et Posté le 16 novembre 2014 (Complété et Modifié les 16, 17 et 18 juillet 2015).


Mr Franck Delaby




The Angry Man

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