La sexualité
Pourquoi et comment la sexualité est-elle une dominante essentielle (au sens quantitatif et qualitatif) dans la vie de tout à chacun/chacune et pourquoi suscite-t-elle tant d'intérêts (au sens intéressé, vénal et premier du terme) et d'attirance ?
Pourquoi et comment sommes nous tous attirés par l'érotisation à des degrés divers selon chaque personne (réellement, virtuellement, par l'image (film, bd, photos) par l'écrit (livre, essai, etc.), internet (tchat, rencontres, webcam, sites spécialisés et plus ciblés, etc.) ?
Comment la sexualité est elle perçue par tout à chacune/chacun dans toute sa dynamique (même les plus inhumaines) et au travers (de la sexualité) de l'autre ?
Pourquoi et comment la sexualité peut-elle à la fois générer joie/souffrance, structuration/ destructuration-déconstruction de l'être, mais également contradiction et paradoxe chez l'être en dépit de son inscription dans l'essence et la nature même de celui-ci ?
Pourquoi et comment la sexualité (ici le sexe) où le marché du sexe représente une des 1ère entreprises mondiales après les armes qui engrange à elle seule des millions voire des milliards de dollars ?
Pourquoi et comment l'être vit-il sa sexualité même la plus perverse ou comment passer d'une sexualité saine et équilibrée à une sexualité malsaine et perverse à la limite déshumanisante ?
Enfin, pourquoi et comment la sexualité est importante et essentielle dans et pour la vie de l'être et comment permettre à tout à chacun de la vivre humainement, naturellement et authentiquement en dépit de sa condition, situation, handicap, et autres ?
Voici donc différentes thèmes qui pourraient être développés et qui se complètent en interagissant les uns avec les autres dans cette identité sexuelle et ce vécu de la sexualité qui n'est complexe et difficile à vivre parfois plus par ignorance, méconnaissance, préjugés, jugement, à priori, vénalité, dénigrement de l'acceptation de soi et de sa condition. Mais pour répondre à ces questions il faut se concentrer sur la personne, la sexualité et sa dynamique essentielle.
1ère addiction naturelle au même titre que la faim, la soif, le sommeil, etc., elle répond à des besoins et des principes biologiques / physiologiques; psychologiques (psychisme-mental); sociologiques; ethnologiques; culturels /cultuels; d'éducation et de tout ce qui façonne et/ou conditionne la sexualité (environnement, histoire individuelle et collective). Subtil et complexe la sexualité qui, comme toute personne sensée le sait, nous met dans une situation de paradoxes et de contradictions par rapport à notre environnement sociétal (éducation, morale, conviction,convention, bienséance, ignorance et méconnaissance). Quand bien même il ne devrait pas en être ainsi, car c'est un mécanisme initié et conçu dans la nature même de l'être et de l'humain à son insu.
La sexualité est partie intégrante de l'essence profonde de l'être, mais sa fonction est parfois mis à mal par l'être lui même conditionné par sa propre ignorance, son éducation, ses convictions, ses conventions ou normes. L'être ne pense pas par essence, mais par sensibilités de pensées et de convictions. L'être ne part pas de lui même pour se comprendre et s'expliquer, mais de ces sensibilités de pensées et de convictions façonnées par ce qu'il aura appris et acquis au travers de connaissances et de savoirs trop souvent marqués par l'interprétation ou par la conviction profonde sans jamais revenir à la source de son essence propre et base fondamentale de la véritable compréhension de soi et de son environnement : principe du détachement et de la non appartenance à... pour se recentrer sur l'essentiel !
Nonobstant, le rapport à la sexualité et à sa compréhension, n'est pas dû uniquement à ce qui a été notifié ci-dessus, mais à l'individu lui même et à la manière dont il s'approprie et vie sa sexualité. N'oublions pas que la sexualité et l'une des premières addictions naturelles dont le principe moteur est la nécessité de survie par la reproduction et donc la perpétuation de l'espèce vivante. Sans cela nous ne serions pas là aujourd'hui, et cela grâce à un mécanisme subtil et complexe dont le principal repose sur le principe de récompense par le plaisir et la jouissance qui donne et force à une volonté de recommencer (principe fondamental de l'addiction : le plaisir, la satisfaction du moment). Ainsi l'individu a su tantôt détourner la sexualité de son origine purement de reproduction pour son propre plaisir consciemment, mais aussi et malheureusement à des fins d'intérêt égoïste et financier jouant du plaisir substantiel que tout à chacune/chacun peut rechercher à vivre dans la sexualité, au point d'emmener l'autre à sa destructuration ou deshumanisation.
La sexualité n'est alors plus vu sous l'angle de la notion de vie pleine et entière (procréation, relation de couple, partage), mais comme l'objet essentiel et principal d'une pure consommation à viser consumériste. Voilà donc aussi l'une des raisons qui peut dénaturer la sexualité de son essence profonde, sans jamais dire et penser qu'il faille la débarrasser de sa nature profonde et essentielle, bien au contraire. Disons qu'il faut différencier la sexualité humaine et humanisante sans tabou, ni restriction si ce n'est celle de nier l'autre dans sa dignité et son humanité, de la sexualité inhumaine et déshumanisante (perverse, égoïste, vénal et marchande) que celle-ci soit l'oeuvre de l'individu ou du collectif.
Mais concentrons nous sur la sexualité et sa dynamique essentielle. Comme toute chose, la sexualité est une dynamique de l'être qui répond à des mécanismes savamment fins et complexes indépendamment de l'être lui-même, car elle s'inscrit en lui comme un déterminatif et déterminant de sa condition et de son comportement pour sa propre survie en tant qu'espèce. Toutefois, ce qui le différencie de l'animal (même si chez certaines espèces animales, on peut trouver des comportements similaires) c'est qu'il peut, par la connaissance et le savoir, maîtriser et apprivoiser sa sexualité pour la vivre pleinement, humainement et en toute conscience, en sachant dépasser sa condition animale première qui demeure toutefois car on n'échappe pas à sa propre nature et en sachant s'affranchir des à-priori, des préjugés et des idées reçues.
1ère addiction naturelle, la sexualité repose sur une dominante essentielle : la reproduction ou procréation donc la perpétuation de l'espèce. Pour se faire, la nature a fait appel à un mécanisme subtil et complexe pour rendre la chose pratique, pragmatique, possible, envisageable et répétitive par le principe de récompense, même si la finalité n'est pas la procréation : plaisir, satisfaction, jouissance. Sans cela rien ne serait possible et nous (comme toutes les espèces vivantes) ne serions pas là aujourd'hui. Il est important de souligner combien la nature a su distiller dans la nature humaine un principe reprit par l'homme et l'humanité pour conditionner tout à chacune et chacun à des actes suscitant le besoin, l'envie, la satisfaction et à l'origine de notre mode d'existence depuis la nuit des temps dans notre manière de vivre et s'approprier les choses : le principe de récompense, la rétribution, la satisfaction, le plaisir, le besoin ! Car la nature par essence, et cela est extraordinaire, sait que rien ne se fait sans un minimum de retour et de rétribution. La nature a alors distillé en l'être l'envie, le désir, le plaisir, le principe de récompense comme stimulant et gage de l'accomplissement de l'acte jusqu'à son terme. Ainsi la sexualité se vie et se "re-vie" autant de fois que cela le permet avec ou sans idée de procréation, mais par et pour le plaisir (sans négliger le partage, mais là il faut s'intéresser aux mécanismes de base). Sans ce principe, l'acte serait ennuyeux et ennuyant, le rendant inenvisageable.
Pour se faire, l'être est "programmé" pour vivre sa sexualité de la manière synthétique suivante qui passe par les sens et le biochimique. Ainsi, pour que la sexualité soit, elle doit répondre à des prédispositions, quand bien même il est important de signaler que chez la femme et l'homme, elle est constante et permanente à quelques exceptions près (indispositions féminines). Ces prédispositions repose à l'instar de l'animal sur des périodes propices à la reproduction : période d'ovulation chez la femme, de chaleur ou de rut chez la femelle. A la différence que la femme peut avoir une sexualité en dehors de cette période, ce qui n'est pas systématiquement le cas chez l'animal. Mais c'est la base pour que la rencontre des corps se produise. Aussi quand ces conditions sont réunies, il se passe dans le corps et le cerveau tout un mécanisme biochimique qui va prédisposer à la reproduction. Pour attirer le mâle (homme ou animal), la femme et la femelle vont disposer d'attitudes et de comportements où vont être mis en oeuvre les 5 sens nécessaires au passage à l'acte durant lequel celui-ci va pouvoir être effectif grâce aux zones érogènes qui par leur stimulation et en association avec le cerveau vont amplifier le désir et le plaisir. Cela va permettre de vivre sa sexualité jusqu'au bout. Telle une sorte de piège qui, une fois qu'il est enclenché, ne peut aboutir qu'à sa finalité : ici la rencontre des êtres sexuellement (corps et âmes) en vue de la reproduction ou procréation.
Subtil et complexe, la sexualité repose donc à la base sur une dominante de survie, de vie. Elle est donc pulsionnelle et instinctive (animale). L'être est poussé à la sexualité par instinct de survie et de perpétuation de l'espèce. La sexualité est un mécanisme savamment fin mêlant le biologique, le biochimique, le physiologique, et le psychologique de l'humain pour atteindre sa finalité : se reproduire, même si ce n'est pas systématique.Avec astuce, la nature a inclut le principe de récompense (plaisir, jouissance) pour que l'acte puisse être effectif et répétitif. L'homme n'a rien inventé dans ses modes de vie, d'existence, de consommation, de travail qui reposent sur le même principe.
Toutefois en dépit d'un côté pulsionnel et animal, l'être est en mesure de maîtriser et d'apprivoiser sa sexualité par la connaissance et le savoir de l'essence même de son fonctionnement, ce qui rend la sexualité plus humaine et plus épanouissante, car ne reposant pas uniquement sur la rencontre des corps et des êtres en vue de la reproduction ou procréation, mais dans le but aussi d'un moment de partage par et pour le plaisir des sens et de son essence profonde d'être sexué et sexuel. C'est ce qui peut nous différencier de l'animal et de l'animalité, même s'il est important de souligner 2 choses. La première est que certains animaux ont ce que nous pourrions appeler une sexualité humaine (mélange du sexuel, du sensuel et des sentiments : désir, plaisir et émotions). La seconde est que certains êtres en dépit de leur enveloppe humaine ont véritablement et immanquablement une sexualité animale pour ne pas dire bestiale en étant dépourvus de tout sentiment, de respect de l'autre, car leur seul objectif est leur propre plaisir au déplaisir et détriment de l'autre qui n'est qu'un objet purement sexuel à l'image des gadgets érotiques ou sex toys.
En bref, il faut accepter sans conditionnement sa dynamique sexuelle qui est à la base instinctive, pulsionnelle et animale ( principe de la reproduction, procréation et perpétuation de l'espèce), mais qui par l'élaboration de notre cerveau est également affective (sensualité, tendresse, partage). On pourrait alors résumé la sexualité humaine et humanisante qu'on nomme "amour" à l'alchimie parfaite entre le sexuel, le sensuel et l'émotionnel (les sentiments). Elle peut être répartie comme suit :
---> le biologique : reproduction = pulsion de vie.
--> le physiologique : satisfaction d'un besoin (plaisir des sens) = pulsion d'envie.
--> le psychologique : affection - tendresse = pulsion d'amour, pulsion affective.
L'ensemble contribuant au bien être de la personne (équilibre physique/psychique) car la sexualité n'est pas uniquement un acte de reproduction. Elle est un acte de survie, mais également de vie et d'envies à partager avec l'autre sans condition, ni restriction si ce n'est celle de nier l'autre dans sa dignité et humanité. Elle symbolise le partage par la fusion des corps et des âmes en communion parfaite avec l'univers vaste et infini pour y célébrer la Vie et surtout l'Amour.
Écrit en octobre 2014 et Posté le 21 décembre 2014.
Mr Franck Delaby
La sexualité est partie intégrante de l'essence profonde de l'être, mais sa fonction est parfois mis à mal par l'être lui même conditionné par sa propre ignorance, son éducation, ses convictions, ses conventions ou normes. L'être ne pense pas par essence, mais par sensibilités de pensées et de convictions. L'être ne part pas de lui même pour se comprendre et s'expliquer, mais de ces sensibilités de pensées et de convictions façonnées par ce qu'il aura appris et acquis au travers de connaissances et de savoirs trop souvent marqués par l'interprétation ou par la conviction profonde sans jamais revenir à la source de son essence propre et base fondamentale de la véritable compréhension de soi et de son environnement : principe du détachement et de la non appartenance à... pour se recentrer sur l'essentiel !
Nonobstant, le rapport à la sexualité et à sa compréhension, n'est pas dû uniquement à ce qui a été notifié ci-dessus, mais à l'individu lui même et à la manière dont il s'approprie et vie sa sexualité. N'oublions pas que la sexualité et l'une des premières addictions naturelles dont le principe moteur est la nécessité de survie par la reproduction et donc la perpétuation de l'espèce vivante. Sans cela nous ne serions pas là aujourd'hui, et cela grâce à un mécanisme subtil et complexe dont le principal repose sur le principe de récompense par le plaisir et la jouissance qui donne et force à une volonté de recommencer (principe fondamental de l'addiction : le plaisir, la satisfaction du moment). Ainsi l'individu a su tantôt détourner la sexualité de son origine purement de reproduction pour son propre plaisir consciemment, mais aussi et malheureusement à des fins d'intérêt égoïste et financier jouant du plaisir substantiel que tout à chacune/chacun peut rechercher à vivre dans la sexualité, au point d'emmener l'autre à sa destructuration ou deshumanisation.
La sexualité n'est alors plus vu sous l'angle de la notion de vie pleine et entière (procréation, relation de couple, partage), mais comme l'objet essentiel et principal d'une pure consommation à viser consumériste. Voilà donc aussi l'une des raisons qui peut dénaturer la sexualité de son essence profonde, sans jamais dire et penser qu'il faille la débarrasser de sa nature profonde et essentielle, bien au contraire. Disons qu'il faut différencier la sexualité humaine et humanisante sans tabou, ni restriction si ce n'est celle de nier l'autre dans sa dignité et son humanité, de la sexualité inhumaine et déshumanisante (perverse, égoïste, vénal et marchande) que celle-ci soit l'oeuvre de l'individu ou du collectif.
Mais concentrons nous sur la sexualité et sa dynamique essentielle. Comme toute chose, la sexualité est une dynamique de l'être qui répond à des mécanismes savamment fins et complexes indépendamment de l'être lui-même, car elle s'inscrit en lui comme un déterminatif et déterminant de sa condition et de son comportement pour sa propre survie en tant qu'espèce. Toutefois, ce qui le différencie de l'animal (même si chez certaines espèces animales, on peut trouver des comportements similaires) c'est qu'il peut, par la connaissance et le savoir, maîtriser et apprivoiser sa sexualité pour la vivre pleinement, humainement et en toute conscience, en sachant dépasser sa condition animale première qui demeure toutefois car on n'échappe pas à sa propre nature et en sachant s'affranchir des à-priori, des préjugés et des idées reçues.
1ère addiction naturelle, la sexualité repose sur une dominante essentielle : la reproduction ou procréation donc la perpétuation de l'espèce. Pour se faire, la nature a fait appel à un mécanisme subtil et complexe pour rendre la chose pratique, pragmatique, possible, envisageable et répétitive par le principe de récompense, même si la finalité n'est pas la procréation : plaisir, satisfaction, jouissance. Sans cela rien ne serait possible et nous (comme toutes les espèces vivantes) ne serions pas là aujourd'hui. Il est important de souligner combien la nature a su distiller dans la nature humaine un principe reprit par l'homme et l'humanité pour conditionner tout à chacune et chacun à des actes suscitant le besoin, l'envie, la satisfaction et à l'origine de notre mode d'existence depuis la nuit des temps dans notre manière de vivre et s'approprier les choses : le principe de récompense, la rétribution, la satisfaction, le plaisir, le besoin ! Car la nature par essence, et cela est extraordinaire, sait que rien ne se fait sans un minimum de retour et de rétribution. La nature a alors distillé en l'être l'envie, le désir, le plaisir, le principe de récompense comme stimulant et gage de l'accomplissement de l'acte jusqu'à son terme. Ainsi la sexualité se vie et se "re-vie" autant de fois que cela le permet avec ou sans idée de procréation, mais par et pour le plaisir (sans négliger le partage, mais là il faut s'intéresser aux mécanismes de base). Sans ce principe, l'acte serait ennuyeux et ennuyant, le rendant inenvisageable.
Pour se faire, l'être est "programmé" pour vivre sa sexualité de la manière synthétique suivante qui passe par les sens et le biochimique. Ainsi, pour que la sexualité soit, elle doit répondre à des prédispositions, quand bien même il est important de signaler que chez la femme et l'homme, elle est constante et permanente à quelques exceptions près (indispositions féminines). Ces prédispositions repose à l'instar de l'animal sur des périodes propices à la reproduction : période d'ovulation chez la femme, de chaleur ou de rut chez la femelle. A la différence que la femme peut avoir une sexualité en dehors de cette période, ce qui n'est pas systématiquement le cas chez l'animal. Mais c'est la base pour que la rencontre des corps se produise. Aussi quand ces conditions sont réunies, il se passe dans le corps et le cerveau tout un mécanisme biochimique qui va prédisposer à la reproduction. Pour attirer le mâle (homme ou animal), la femme et la femelle vont disposer d'attitudes et de comportements où vont être mis en oeuvre les 5 sens nécessaires au passage à l'acte durant lequel celui-ci va pouvoir être effectif grâce aux zones érogènes qui par leur stimulation et en association avec le cerveau vont amplifier le désir et le plaisir. Cela va permettre de vivre sa sexualité jusqu'au bout. Telle une sorte de piège qui, une fois qu'il est enclenché, ne peut aboutir qu'à sa finalité : ici la rencontre des êtres sexuellement (corps et âmes) en vue de la reproduction ou procréation.
Subtil et complexe, la sexualité repose donc à la base sur une dominante de survie, de vie. Elle est donc pulsionnelle et instinctive (animale). L'être est poussé à la sexualité par instinct de survie et de perpétuation de l'espèce. La sexualité est un mécanisme savamment fin mêlant le biologique, le biochimique, le physiologique, et le psychologique de l'humain pour atteindre sa finalité : se reproduire, même si ce n'est pas systématique.Avec astuce, la nature a inclut le principe de récompense (plaisir, jouissance) pour que l'acte puisse être effectif et répétitif. L'homme n'a rien inventé dans ses modes de vie, d'existence, de consommation, de travail qui reposent sur le même principe.
Toutefois en dépit d'un côté pulsionnel et animal, l'être est en mesure de maîtriser et d'apprivoiser sa sexualité par la connaissance et le savoir de l'essence même de son fonctionnement, ce qui rend la sexualité plus humaine et plus épanouissante, car ne reposant pas uniquement sur la rencontre des corps et des êtres en vue de la reproduction ou procréation, mais dans le but aussi d'un moment de partage par et pour le plaisir des sens et de son essence profonde d'être sexué et sexuel. C'est ce qui peut nous différencier de l'animal et de l'animalité, même s'il est important de souligner 2 choses. La première est que certains animaux ont ce que nous pourrions appeler une sexualité humaine (mélange du sexuel, du sensuel et des sentiments : désir, plaisir et émotions). La seconde est que certains êtres en dépit de leur enveloppe humaine ont véritablement et immanquablement une sexualité animale pour ne pas dire bestiale en étant dépourvus de tout sentiment, de respect de l'autre, car leur seul objectif est leur propre plaisir au déplaisir et détriment de l'autre qui n'est qu'un objet purement sexuel à l'image des gadgets érotiques ou sex toys.
En bref, il faut accepter sans conditionnement sa dynamique sexuelle qui est à la base instinctive, pulsionnelle et animale ( principe de la reproduction, procréation et perpétuation de l'espèce), mais qui par l'élaboration de notre cerveau est également affective (sensualité, tendresse, partage). On pourrait alors résumé la sexualité humaine et humanisante qu'on nomme "amour" à l'alchimie parfaite entre le sexuel, le sensuel et l'émotionnel (les sentiments). Elle peut être répartie comme suit :
---> le biologique : reproduction = pulsion de vie.
--> le physiologique : satisfaction d'un besoin (plaisir des sens) = pulsion d'envie.
--> le psychologique : affection - tendresse = pulsion d'amour, pulsion affective.
L'ensemble contribuant au bien être de la personne (équilibre physique/psychique) car la sexualité n'est pas uniquement un acte de reproduction. Elle est un acte de survie, mais également de vie et d'envies à partager avec l'autre sans condition, ni restriction si ce n'est celle de nier l'autre dans sa dignité et humanité. Elle symbolise le partage par la fusion des corps et des âmes en communion parfaite avec l'univers vaste et infini pour y célébrer la Vie et surtout l'Amour.
Écrit en octobre 2014 et Posté le 21 décembre 2014.
Mr Franck Delaby
The Earth / The Heart |
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