La guerre et les conflits
(de l'individu et/ou du collectif)
Du 01 au 05 octobre 2014 a eu lieu le festival international de guerres War on screen (2ème édition) dont le but est de mettre en exergue la thématique de la Guerre et des conflits passées, présentes et futures auprès du public pour l'informer, le sensibiliser et peut-être (et je dis bien peut-être) faire germer par la suite la pensée et l'idée du "plus jamais cela".
La Champagne-Ardenne, territoire marqué par la Guerre et les conflits dont les plus récents sont la 1ère et la Seconde guerre mondiale, est également composée de vastes garnisons militaires (même si à ce jour la politique de défense inverse l'ordre des choses) comme Mourmelon, Suippes, Châlons-en-Champagne, etc. et représente à juste titre le lieu idéal pour un tel festival qui a le mérite d'être, même si, comme toute chose, il y aurait des remarques à faire !
Mais revenons à la thématique ! Idée louable et appréciable qu'elle puisse susciter la nécessité d'une prise de conscience de la Guerre et des conflits, qui aujourd'hui plus qu' hier sont bien différents dans le quotidien de toute à chacune et tout à chacun, tant dans le fond et la forme et par leur proximité, et impulser le rejet et le refus des guerres, jusqu'à la négation et le non renouvellement de celles-ci, cela me laisse toutefois perplexe, car depuis que l'homme est, il n'a jamais cessé de se battre pour tout et n'importe quoi.
D'ailleurs, l'un de ses premiers combats permanent et perpétuel a été, est et sera celui pour la vie comme toute chose du vivant (et de la matière même) qui compose l' environnement et qui par instinct de survie va devoir faire oeuvre de combativité et donc générer du conflictuel voire des conflits.
Le ou les conflits font partie de la nature humaine de par les principes de vie et de survie, mais également de par les principes de paradoxe, de contradiction, d'opposition qui seront la dynamique du cheminement du vivant (et de la matière même) et de l'être, dont l'élément moteur premier sera l'instinct de survie et, qui entrant en interaction avec les principes de résistance et d'opposition, créeront le conflictuel et par voie de conséquences la Guerre et les conflits.
Ainsi se posent les origines et causes des conflits de l'humanité basées sur des divergences humaines et de personnes, qui par instinct de survie, de domination, de pouvoir, ne peuvent entretenir et entrevoir ou entreprendre autrement le bien vivre ensemble que par le conflictuel, car l'Homme n'échappant pas à sa nature profonde et dépendant de cette nature dont il est issu, il répond à une dynamique de hiérarchisation basée sur le dominant/dominé, comme toute espèce du vivant (animale, végétale et même minérale).
D'ailleurs, l'un de ses premiers combats permanent et perpétuel a été, est et sera celui pour la vie comme toute chose du vivant (et de la matière même) qui compose l' environnement et qui par instinct de survie va devoir faire oeuvre de combativité et donc générer du conflictuel voire des conflits.
Le ou les conflits font partie de la nature humaine de par les principes de vie et de survie, mais également de par les principes de paradoxe, de contradiction, d'opposition qui seront la dynamique du cheminement du vivant (et de la matière même) et de l'être, dont l'élément moteur premier sera l'instinct de survie et, qui entrant en interaction avec les principes de résistance et d'opposition, créeront le conflictuel et par voie de conséquences la Guerre et les conflits.
Ainsi se posent les origines et causes des conflits de l'humanité basées sur des divergences humaines et de personnes, qui par instinct de survie, de domination, de pouvoir, ne peuvent entretenir et entrevoir ou entreprendre autrement le bien vivre ensemble que par le conflictuel, car l'Homme n'échappant pas à sa nature profonde et dépendant de cette nature dont il est issu, il répond à une dynamique de hiérarchisation basée sur le dominant/dominé, comme toute espèce du vivant (animale, végétale et même minérale).
Par souci d'identité construite au travers d'une pensée éducationnelle émanant de son environnement personnel, culturel, cultuel, politique, philosophique, etc., l'Homme va vouloir s'imposer et imposer à l'autre ce qu'il ne lui correspond pas forcément et foncièrement, afin de l'englober dans une identité commune et composer ainsi un corps collectif où les individualités (individuelle ou collective), seraient effacées au profit d'un principe commun pour le bien de l'ensemble donc du corps et non de l'identité (individuelle ou collective) une et indivisible de chacune et chacun.
Ceci mettant alors en exergue le principe de hiérarchisation, qui a son utilité et sa nécessité, mais qui par essence impose le principe de dominant/dominé, facteur de frustrations, d'absence de liberté, d'épanouissement et plus essentiellement de vie et de choix de vivre tout simplement.
L'Homme est un savant qui s'ignore et ignore tout de son environnement duquel il est issu et duquel il doit y apprendre tout sur tout pour vivre et survivre, en devant se construire et construire dans l'ignorance, générant alors erreurs et injustices et par voie de conséquence guerres et conflits.
Mais au delà de ces principes fondamentaux de vie et de survie, les véritables causes de nos guerres depuis la nuit des temps reposent sur le Pouvoir et l'Argent, les deux mamelles qui nourrissent ces conflits et tarissent l'humanité, la rendant plus inhumaine qu'ils ne devraient le faire en usant de leur dynamique foncière : celle de véritable pouvoir et volonté d'enrichissement, d'épanouissement et donc de vie et d'humanité.
Plus le Pouvoir et l'Argent sont grands et hégémoniques , plus le désir de le préserver, de le conserver, de l'entretenir, de le faire fructifier et grandir est présent, car, et on en revient au principe universel de vie et de survie, des conflits d'intérêts entrent jeu et occasionnent inexorablement la Guerre et les conflits par instinct de préservation et de domination. L'Homme n'échappe pas à sa nature profonde et à cette dynamique.
Aussi, le désir et la volonté de paix et de bien vivre ensemble qui doivent être menées continuellement, car là aussi il y va de la survie de l'espèce humaine, demeure et demeura fragile et fragilisée par cette nature humaine vénale, intéressée, dominatrice, irrespectueuse de l'autre, égoïste, "convictionnelle", de pensée subjective, ignorante, mais surtout mue par le pouvoir et l'argent et donc le désir de domination pour son enrichissement et son hégémonie propre, plus que pour ceux de l'autre et donc de l'annihilation de l'autre par l'effacement de son humanité, son identité (individuelle ou collective), de son vivre et de son choix de vie.
L'Argent et le Pouvoir ont été détournés de leur finalité. Celui de n'être qu'un moyen entre les mains de l'Homme pour son principe de vie plein et entier, son évolution, son plein épanouissement, sa survie, mais essentiellement sa vie humaine, humanisante et pleine d'humanité. Or l'histoire de notre humanité, du collectif à l'individu (jusqu'aux paliers de nos portes de maisons), n'est faite que de conflits qui ne reposent que sur cette nature humaine profonde et ce goût insatiable pour le Pouvoir et l'Argent au détriment de l'essentiel et du vital : le vivant et plus spécifiquement l'humain.
Aussi, tant que l'Homme ne se recentrera pas sur l'essentiel en se détachant de ce qui l' aliène et aliène l'autre, alors la Guerre et les conflits perdureront. Car tant qu'il y aura des conflits d'intérêts, de la vénalité, de la volonté de dominer et d'annihiler, d'un désir profond de pouvoir et d'argent comme une finalité et non un moyen, que l'humain ne sera pas le centre des préoccupations pour sa pleine humanité, mais comme un moyen d'asseoir et d'entretenir le Pouvoir et l'Argent, alors les choses ne changeront pas.
De plus, l'histoire de l'humanité, du collectif à l'individu, considère la Guerre comme un credo, base fondamentale de sa vie et de sa survie. On n'échappe pas à sa nature humaine.
Toutefois, rien n'est impossible tant que des êtres de bonne volonté oeuvreront en ce sens, car même si l'Homme est par nature conflictuel, il n'en demeure pas moins qu'il est un principe qui régit notre univers, c'est celui de l'équilibre. La guerre et les conflits ne répondent pas de cette dynamique. C'est donc l'équilibre ou le rééquilibre de notre pensée humaine individuelle et collective qui réussira à mettre un terme à ces guerres et conflits, en se recentrant sur l'essentiel et donc l'humain, et en renversant les notions de moyen et de finalité pour une meilleure humanité.
En attendant, les choses ne pouvant changer sans une modification des consciences qui nécessite beaucoup de temps, il faudra continuer à vivre avec la Guerre et les conflits qu'ils soient individuels ou collectifs, à grande ou petite échelle car il y a trop de divergences, de conflits d'intérêts, d'envies et d'envieux, d'ignorance, d'aprioris, de nature humaine aliénante, dominante, exploitante, avilissante, trop de désir assoiffé de pouvoir et d'argent tant individuellement que collectivement, tant parmi les petits et les grands, bref trop de trop qui ne peut que générer du et des débordements.
Nota Bene : petit plus...
Là où l'animal est féroce par instinct de survie (se nourrir, se "loger", vivre, se préserver et se protéger, etc.), l'être humain l'est gratuitement, sans raison fondamentale et valable, si ce n'est que de faire du tort et du mal pour le plaisir, par méchanceté gratuite, par ignorance, par envie et jalousie, par intérêt, par convoitise, etc.). La guerre et les conflits qu'ils soient à grande ou petite échelle reposent sur les mêmes principes. En dépit des actions de bonne volonté de pacification et de Paix, elles perdureront car rien n'effacera jamais les actions passées, le désir ou la soif de vengeance ou de justice, la vénalité, la soif d'argent et de pouvoir, et l'homme est conflictuel par nature avec ou sans raison.
Écrit les 4 octobre et 30 novembre 2014, Posté et finalisé le 30 novembre 2014 à 20h20.
La Terre |
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